Quand un élu américain veut détruire les bénéfices d'Apple Pay
Par Arthur de la Brosse - Publié le
Pour le moment disponible uniquement au États-Unis, Apple Pay promet de gagner du temps et de renforcer la sécurité autour des transactions mobiles, grâce à l'utilisation de Touch ID.
Un élu de l'état du Missouri n'entend toutefois pas l'histoire de cette oreille, et voudrait imposer aux commerçants de sa circonscription de relever l'identité de chacun de ses clients utilisant le système de paiement d'Apple. Pour
Outre la volonté parfaitement louable de vouloir renforcer la sécurité autour du paiement mobile, on peut toutefois se demander à quel point l'homme politique est au courant de la façon dont se déroulent les transactions Apple Pay, et notamment des mesures de sécurité qui l'accompagnent. Le service d'Apple nécessite en effet que le propriétaire de l'appareil valide son identité à l'aide de son empreinte digitale, ce qui reste bien plus difficile à falsifier qu'un permis de conduire ou une carte d'identité.
De plus, l'avantage de ce système étant précisément de permettre à l'utilisateur de gagner du temps, relever le numéro d'identité de chaque client pousserait certainement ces derniers à avoir recours aux moyens de paiement plus traditionnels, tous potentiellement plus susceptibles d'être utilisés de manière frauduleuse.
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Un élu de l'état du Missouri n'entend toutefois pas l'histoire de cette oreille, et voudrait imposer aux commerçants de sa circonscription de relever l'identité de chacun de ses clients utilisant le système de paiement d'Apple. Pour
lutter contre les fraudes, l'homme politique souhaiterait en effet que les utilisateurs d'Apple Pay justifient leur identité en présentant une carte d'identité ou un permis de conduire édité dans le Missouri, et que le caissier consigne le numéro de chacune de ses pièces avant de valider le paiement, faute de quoi il pourrait être poursuivi pour
transaction frauduleuse.
Outre la volonté parfaitement louable de vouloir renforcer la sécurité autour du paiement mobile, on peut toutefois se demander à quel point l'homme politique est au courant de la façon dont se déroulent les transactions Apple Pay, et notamment des mesures de sécurité qui l'accompagnent. Le service d'Apple nécessite en effet que le propriétaire de l'appareil valide son identité à l'aide de son empreinte digitale, ce qui reste bien plus difficile à falsifier qu'un permis de conduire ou une carte d'identité.
De plus, l'avantage de ce système étant précisément de permettre à l'utilisateur de gagner du temps, relever le numéro d'identité de chaque client pousserait certainement ces derniers à avoir recours aux moyens de paiement plus traditionnels, tous potentiellement plus susceptibles d'être utilisés de manière frauduleuse.
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