Ivre, le CEO de Blackberry réclame une loi obligeant les développeurs à bosser pour sa pomme
Par Arthur de la Brosse - Publié le
BlackBerry et Windows Phone ont un retard considérable sur iOS et Android en matière de choix d'applications. Pour y remédier, John Chen, le CEO de BlackBerry, envisagerait de faire appel au législateur afin d'imposer aux sociétés développant des apps pour les OS d'Apple et Google de proposer un équivalent sur sa propre plateforme.
Un billet posté sur le blog de BlackBerry reprend dans les grandes lignes une lettre qu'a envoyé John Chen à plusieurs membres du Congrès afin de dénoncer la
Le patron de BlackBerry ne manque pas au passage de tacler Netflix, qui après avoir
Si la demande du fabricant peut avoir quelques arguments recevables, l'opération semble à priori impossible à mettre en place. Si certaines sociétés pourraient probablement se permettre le développement d'une version supplémentaire dédiée à une plateforme ne générant que très peu de revenus, on imagine mal comment les développeurs indépendants pourraient se permettre de gérer une telle charge de travail supplémentaire, avec une rentabilité largement inférieure.
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Un billet posté sur le blog de BlackBerry reprend dans les grandes lignes une lettre qu'a envoyé John Chen à plusieurs membres du Congrès afin de dénoncer la
discriminationdont il estime que sa société est victime, et demander que la neutralité du net puisse inclure la
neutralité pour les apps. Le CEO réclame ainsi que les utilisateurs ne soient plus dépendants de tel ou tel système d'exploitation pour avoir accès aux applications qu'ils apprécient, et appuie sa demande en arguant que sa société n'a pas hésité à publier une app pour les utilisateurs d'iOS, et ce bien qu'Apple n'ait jamais consenti à étendre iMessage à des plateformes tierces.
Le patron de BlackBerry ne manque pas au passage de tacler Netflix, qui après avoir
vigoureusement plaidé en faveur de la neutralité transporteur, a fait preuve de discrimination contre les clients BlackBerry en refusant de mettre son service de streaming à leur disposition.
Si la demande du fabricant peut avoir quelques arguments recevables, l'opération semble à priori impossible à mettre en place. Si certaines sociétés pourraient probablement se permettre le développement d'une version supplémentaire dédiée à une plateforme ne générant que très peu de revenus, on imagine mal comment les développeurs indépendants pourraient se permettre de gérer une telle charge de travail supplémentaire, avec une rentabilité largement inférieure.
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