Insolite : quand iCloud aide à démasquer un policier qui volait des photos de femmes nues
Par Arthur de la Brosse - Publié le
L'histoire se passe en Californie où Sean Harrington, un officier de la police, est accusé de s'être envoyé à lui-même, ainsi qu'à deux de ses collègues, des photos intimes volées à partir de l'iPhone de deux suspectes.
D'après CNET, l'homme aurait profité du moment où les deux femmes prévenaient leurs proches de leur arrestation pour utiliser discrètement leur smartphone sans être bloqué par le code de verrouillage. L'officier, qui avait par conséquent un accès total aux albums photos du téléphone, aurait alors transmis pas moins de six photos vers son propre smartphone ainsi que celui de deux de ses collègues de la maréchaussée. L'enquête révèle par ailleurs que Sean Harrington aurait accompagné certains de ses envois par des petits commentaires salés, tels que
L'affaire aurait pu passer inaperçue si l'une des victimes de l'officier californien n'avait pas remarqué l'envoi des clichés depuis un autre de ses appareils, grâce à iCloud. En effet, les messages étant automatiquement synchronisés entre tous ses appareils à Pomme, la jeune femme de 23 ans a eu la surprise, en consultant son iPad quelque temps après son séjour au commissariat, de constater que plusieurs messages avaient été envoyés vers un numéro inconnu, avant de découvrir qu'il s'agissait en fait de photos d'elle dans le plus simple appareil. Pour cause, si iCloud permet bien de transférer les messages entre tous ses terminaux, la suppression doit en revanche se faire manuellement, si bien que le policier a pu effacer la conversation de l'iPhone de ses victimes sans que cela ne disparaisse sur leur tablette.
Depuis que l'affaire a été mise en lumière, Sean Harrington a démissionné de ses fonctions d'officier de la police californienne et encoure désormais trois ans et huit mois de prison ferme pour
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D'après CNET, l'homme aurait profité du moment où les deux femmes prévenaient leurs proches de leur arrestation pour utiliser discrètement leur smartphone sans être bloqué par le code de verrouillage. L'officier, qui avait par conséquent un accès total aux albums photos du téléphone, aurait alors transmis pas moins de six photos vers son propre smartphone ainsi que celui de deux de ses collègues de la maréchaussée. L'enquête révèle par ailleurs que Sean Harrington aurait accompagné certains de ses envois par des petits commentaires salés, tels que
son corps est d'enfer.
L'affaire aurait pu passer inaperçue si l'une des victimes de l'officier californien n'avait pas remarqué l'envoi des clichés depuis un autre de ses appareils, grâce à iCloud. En effet, les messages étant automatiquement synchronisés entre tous ses appareils à Pomme, la jeune femme de 23 ans a eu la surprise, en consultant son iPad quelque temps après son séjour au commissariat, de constater que plusieurs messages avaient été envoyés vers un numéro inconnu, avant de découvrir qu'il s'agissait en fait de photos d'elle dans le plus simple appareil. Pour cause, si iCloud permet bien de transférer les messages entre tous ses terminaux, la suppression doit en revanche se faire manuellement, si bien que le policier a pu effacer la conversation de l'iPhone de ses victimes sans que cela ne disparaisse sur leur tablette.
Depuis que l'affaire a été mise en lumière, Sean Harrington a démissionné de ses fonctions d'officier de la police californienne et encoure désormais trois ans et huit mois de prison ferme pour
vol et copie de données informatiques
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