Iliad / T-mobile : quand Arnaud Montebourg et Xavier Niel font la paix
Par Laura Tibourcio de la Corre - Publié le
Nous vous en parlions la semaine dernière, Iliad, maison mère de Free, a déposé une offre de rachat pour T-Mobile, opérateur américain. Du coup, Xavier Niel a réussi se hisser de nouveau dans les petits papiers d'Arnaud Montebourg.
On se souvient que ça avait chauffé en décembre dernier entre le patron de Free et le ministre alors chargé du Redressement Productif. Ce dernier avait pointé du doigt les conséquences sociales de la politique tarifaire de Free :
De l'eau a coulé sous les ponts depuis, et la stratégie d'Iliad semble être redevenue au goût du ministre de l'Économie :
Réunis vendredi soir pour l'examiner, les actionnaires de l'opérateur américain n'ont pas encore rendu leur décision et la partie s'annonce serrée, étant donné que T-Mobile semblait depuis longtemps promise à Sprint par Deutsche Telekom, qui détient 67% du capital de l'entreprise, sans pour autant qu'une offre de rachat ait été officiellement déposée. Le mouvement de Xavier Niel pourrait précipiter les choses, et offrir deux options aux actionnaires, qui devront choisir en fonction de leurs intérêts, mais aussi de ce qu'autorisera le régulateur américains des télécoms.
On se souvient que ça avait chauffé en décembre dernier entre le patron de Free et le ministre alors chargé du Redressement Productif. Ce dernier avait pointé du doigt les conséquences sociales de la politique tarifaire de Free :
toujours plus de destructions d'emplois dans les telecoms grâce au excès low cost de #freemobile :-(pouvait-on lire sur Twitter.
De l'eau a coulé sous les ponts depuis, et la stratégie d'Iliad semble être redevenue au goût du ministre de l'Économie :
bravo à Xavier Niel qui tente de partir à la conquête de T-Mobile aux Etats-Unis : la France lui souhaite bonne chance !a-t-il tweeté suite à l'officialisation de l'offre de rachat déposée par Iliad.
Réunis vendredi soir pour l'examiner, les actionnaires de l'opérateur américain n'ont pas encore rendu leur décision et la partie s'annonce serrée, étant donné que T-Mobile semblait depuis longtemps promise à Sprint par Deutsche Telekom, qui détient 67% du capital de l'entreprise, sans pour autant qu'une offre de rachat ait été officiellement déposée. Le mouvement de Xavier Niel pourrait précipiter les choses, et offrir deux options aux actionnaires, qui devront choisir en fonction de leurs intérêts, mais aussi de ce qu'autorisera le régulateur américains des télécoms.