La souris française Illiad aimerait manger l'ogre américain T-Mobile
Par Didier Pulicani - Publié le
Il n'y a pas qu'en France que le marché des télécoms évolue. Aux USA, T-Mobile est à vendre, on le croyait acquis à Sprint, et c'est peut-être Xavier Niel qui pourrait remporter le troisième opérateur du pays.
C'est le WallStreetJournal qui a vendu la mèche : Illiad aurait fait une offre de 15 milliards pour acquérir 56.6% de T-Mobile, ce qui suffirait à en prendre le contrôle. Problème, Illiad fait encore figure de nain face à l'opérateur de l'oncle Sam : la maison mère de Free pèse à peine 16 milliards de dollars contre un gros 26 milliards pour T-Mobile.
Pour assurer une offre cohérente, Xavier Niel participera lui-aussi directement à la transaction et le PDG du groupe français serait actuellement en négociation avec plusieurs établissements bancaires pour débloquer les fonds rapidement. Illiad va donc s'endetter d'une bonne partie de sa valeur, un peu à la manière de Numéricable lors de son rachat d'SFR.
Précisons enfin qu'il ne s'agit que d'une offre de rachat, et que rien n'est encore fait. Free espère tout de même pouvoir jouer les trublion sur un marché hautement concurrentiel et très lucratif, d'autant que nos confrères américains n'ont pas encore vécu le
C'est le WallStreetJournal qui a vendu la mèche : Illiad aurait fait une offre de 15 milliards pour acquérir 56.6% de T-Mobile, ce qui suffirait à en prendre le contrôle. Problème, Illiad fait encore figure de nain face à l'opérateur de l'oncle Sam : la maison mère de Free pèse à peine 16 milliards de dollars contre un gros 26 milliards pour T-Mobile.
Pour assurer une offre cohérente, Xavier Niel participera lui-aussi directement à la transaction et le PDG du groupe français serait actuellement en négociation avec plusieurs établissements bancaires pour débloquer les fonds rapidement. Illiad va donc s'endetter d'une bonne partie de sa valeur, un peu à la manière de Numéricable lors de son rachat d'SFR.
Précisons enfin qu'il ne s'agit que d'une offre de rachat, et que rien n'est encore fait. Free espère tout de même pouvoir jouer les trublion sur un marché hautement concurrentiel et très lucratif, d'autant que nos confrères américains n'ont pas encore vécu le
raz de maréeFree, comme ça a pu être le cas en France ces dernières années.