Optimisation fiscale : Airbnb avoue à demi-mot mais affirme être "dans les règles"
Par Laura Tibourcio de la Corre - Publié le
Cette fois-ci, ce n'est pas pour son nouveau logo
Airbnb, comme de nombreuses entreprises de la Silicon Valley, fait ce qu'on appelle de
Selon BFM Business l'entreprise réalise entre 100 et 130 millions d'euros de chiffre d'affaires en France alors que sa filiale tricolore ne déclare
Suite à ce coup de projecteur indésirable en cette période estivale, BFM Business affirmant qu'Airbnb permet aux globe-trotteurs de voyager, mais qu'elle fait également faire le tour du monde à leur argent, l'entreprise s'est défendue en assurant n'avoir eu
Alors que la firme s'apprête à complexifier d'avantage son montage fiscal avec la création de nouvelles filiales à Jersey et en Irlande, certains se demandent donc si Bercy va s'attaquer à Airbnb et mettre l'entreprise en redressement fiscal, comme elle a pu le faire pour Google ou Amazon, en se basant sur le fait que ces revenus sont générés grâce à des ressources basées en France (salariés, serveurs etc.).
suggestifque l'entreprise fait parler d'elle, mais en raison du montage fiscal qu'elle utilise pour payer moins d'impôts.
Airbnb, comme de nombreuses entreprises de la Silicon Valley, fait ce qu'on appelle de
l'optimisation fiscale: si elle prend une commission sur les appartements qui sont loués en France (aussi bien du côté de l'hôte que du côté du voyageur), cet argent n'est pas déclaré en France et part directement chez sa filiale irlandaise. La porte-parole de l'entreprise a d'ailleurs confirmé qu'
il est exact que l'enregistrement des utilisateurs et des logements se fait depuis avril directement auprès d'Airbnb Ireland.
Selon BFM Business l'entreprise réalise entre 100 et 130 millions d'euros de chiffre d'affaires en France alors que sa filiale tricolore ne déclare
que3,4 millions pour des
prestations réalisées pour sa maison mère. On comprend donc le manque à gagner pour le fisc.
Suite à ce coup de projecteur indésirable en cette période estivale, BFM Business affirmant qu'Airbnb permet aux globe-trotteurs de voyager, mais qu'elle fait également faire le tour du monde à leur argent, l'entreprise s'est défendue en assurant n'avoir eu
ni contrôle fiscal, ni redressement fiscal en Franceet en affirmant :
nous sommes dans les règles. Nous payons nos impôts dans les pays où nous opérons
Alors que la firme s'apprête à complexifier d'avantage son montage fiscal avec la création de nouvelles filiales à Jersey et en Irlande, certains se demandent donc si Bercy va s'attaquer à Airbnb et mettre l'entreprise en redressement fiscal, comme elle a pu le faire pour Google ou Amazon, en se basant sur le fait que ces revenus sont générés grâce à des ressources basées en France (salariés, serveurs etc.).