Quand le premier ministre finlandais accuse Steve Jobs d'avoir "pris ses emplois"
Par Laura Tibourcio de la Corre - Publié le
Alexander Stubb a été nommé premier ministre de la Finlande fin juin. Sa mission, redresser l'économie du pays qui a connu une récession en 2012 et 2013.
Alors que le taux de chômage en Finlande était de 6,4% début 2008 et qu'il est aujourd'hui de 8,5%, Alexander Stubb semble assez au clair sur les raisons des difficultés que connait son pays : c'est Steve Jobs qui en est la cause.
Mais le premier ministre finlandais garde espoir et affirme que les choses sont en train de changer :
D'autre part, il tient à faire en sorte que les finlandais n'espèrent pas un redressement spectaculaire et rappelle que ce n'est pas l'Etat qui crée la croissance :
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Alors que le taux de chômage en Finlande était de 6,4% début 2008 et qu'il est aujourd'hui de 8,5%, Alexander Stubb semble assez au clair sur les raisons des difficultés que connait son pays : c'est Steve Jobs qui en est la cause.
Nous avions deux piliers sur lesquels nous reposions : l'un était les hautes technologies avec Nokia, l'autre l'industrie papetièreaffirme-t-il. Malheureusement, le lancement de l'iPhone fait partie des facteurs qui ont conduit à la perte de Nokia, et l'iPad, quant à lui, a mis l'industrie papetière en difficulté en diminuant la demande sur le marché.
Oui, Steve Jobs a pris nos emploisaffirme Alexander Stubb en conséquence.
Mais le premier ministre finlandais garde espoir et affirme que les choses sont en train de changer :
notre filière bois se détourne lentement mais sûrement de la pâte à papier pour aller vers les énergies vertes. Notre industrie des hautes technologies se tourne vers les jeux, ce n'est plus qu'une question de matériels comme les téléphones Nokiaaffirme-t-til.
D'autre part, il tient à faire en sorte que les finlandais n'espèrent pas un redressement spectaculaire et rappelle que ce n'est pas l'Etat qui crée la croissance :
nous pouvons faire trois choses pour la favoriser : des réformes structurelles d'un point de vue national, libéraliser le marché intérieur européen, et promouvoir le libre-échange au niveau mondial. Mais ce n'est pas moi, Premier ministre, qui peut générer de la croissance dans ce pays. Au moins c'est dit.
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