Google Maps adapte ses frontières pour ne froisser personne
Par Laura Tibourcio de la Corre - Publié le
Si Google a parfois des déboires avec les autorités, notamment en Chine, où le moteur de recherche a récemment été bloqué en marge de l'anniversaire du massacre de la place Tiananme, la firme de Moutain View tente tout de même de contenter tous les gouvernements, en leur montrant des cartes différentes.
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, les enfants n'apprennent pas tous les mêmes cartes en géographie à l'école étant donné que certaines régions du globe sont largement disputées par les pays qu'elles séparent, ce qui crée de fortes tensions politiques, et ne fait pas les affaires de Google. Pour contenter tout le monde, et donc éviter toute punition économique, la firme de Mountain View a donc décidé de géolocaliser ses utilisateurs et de leur montrer des versions alternatives de ses cartes. Ces
On regrette de ne pas pouvoir les trois images zoomées simultanément pour pouvoir bien comparer, mais on remarque tout de même que la frontière entre la Chine et l'Inde, au niveau de l'Aksai Chin, au nord-ouest du plateau tibétain, est plutôt
De même au niveau de l'Arunachal Pradesh, qui s'étend de l'Himalaya jusqu'à la vallée du Brahmapoutre, puisque ce sont des régions que la Chine et l'Inde se disputent depuis des années.
Pour finir, voilà un dernier exemple qui s'inscrit dans l'actualité : celui de la Crimée. Le territoire est administré par la Russie mais revendiqué par l'Ukraine. En conséquence, sur la carte destinée aux utilisateurs russes, on voit bien la frontière qui sépare la péninsule de l'Ukraine, alors qu'elle n'apparait pas pour les utilisateurs ukrainiens.
Source (via)
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, les enfants n'apprennent pas tous les mêmes cartes en géographie à l'école étant donné que certaines régions du globe sont largement disputées par les pays qu'elles séparent, ce qui crée de fortes tensions politiques, et ne fait pas les affaires de Google. Pour contenter tout le monde, et donc éviter toute punition économique, la firme de Mountain View a donc décidé de géolocaliser ses utilisateurs et de leur montrer des versions alternatives de ses cartes. Ces
différences de point de vueont été repérées en avril par le Washington Post et il existe désormais un site regroupant ces disparités.
On regrette de ne pas pouvoir les trois images zoomées simultanément pour pouvoir bien comparer, mais on remarque tout de même que la frontière entre la Chine et l'Inde, au niveau de l'Aksai Chin, au nord-ouest du plateau tibétain, est plutôt
mouvante.
De même au niveau de l'Arunachal Pradesh, qui s'étend de l'Himalaya jusqu'à la vallée du Brahmapoutre, puisque ce sont des régions que la Chine et l'Inde se disputent depuis des années.
Pour finir, voilà un dernier exemple qui s'inscrit dans l'actualité : celui de la Crimée. Le territoire est administré par la Russie mais revendiqué par l'Ukraine. En conséquence, sur la carte destinée aux utilisateurs russes, on voit bien la frontière qui sépare la péninsule de l'Ukraine, alors qu'elle n'apparait pas pour les utilisateurs ukrainiens.
Source (via)