La Commission européenne oblige Google à afficher des offres concurrentes
Par Arnaud Morel - Publié le
La Commission Européenne vient d'obtenir une série de concessions importantes de Google dans le domaine du eCommerce. Aux termes de l'accord, annoncé par la Commission, Google devra afficher, dans les pages de son moteur de recherche,
Le principe retenu, précise encore l'institution, vaut pour les services existants et les services futurs. En clair, Google sera obligé, d'afficher les résultats de boutiques concurrentes à la sienne, ou aux siennes.
Outre ce principe d'affichage de résultats concurrents, Google s'engage aussi à ne pas restreindre la liberté de ses annonceurs, les laissant placer leurs offres sur d'autre services que le sien, sans pénaliser leur webrank. Enfin, Google accepte d'être placé, dans ce domaine, sous la surveillance d'un tiers de confiance et ce pendant 5 ans.
L'enquête est ouverte depuis novembre 2010. En mars 2013, la Commission signifiait à Google que ses pratiques en matière de comparateur de prix étaient contraire aux règles de l'union, et que l'entreprise prêtait le flanc à une amende pouvant aller jusqu'à 5 milliards d'euros. L'accord mis en place ce jour doit encore être analysé par les plaignants tiers, avant que la Commission ne l'entérine définitivement.
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quand il promeut ses propres services de recherche et de vente (pour des chambres d'hôtel, des produits,d es restaurants...), les services de trois de ses rivaux, définis selon des critères objectifs, et affichés de manière comparable.
Le principe retenu, précise encore l'institution, vaut pour les services existants et les services futurs. En clair, Google sera obligé, d'afficher les résultats de boutiques concurrentes à la sienne, ou aux siennes.
Outre ce principe d'affichage de résultats concurrents, Google s'engage aussi à ne pas restreindre la liberté de ses annonceurs, les laissant placer leurs offres sur d'autre services que le sien, sans pénaliser leur webrank. Enfin, Google accepte d'être placé, dans ce domaine, sous la surveillance d'un tiers de confiance et ce pendant 5 ans.
L'enquête est ouverte depuis novembre 2010. En mars 2013, la Commission signifiait à Google que ses pratiques en matière de comparateur de prix étaient contraire aux règles de l'union, et que l'entreprise prêtait le flanc à une amende pouvant aller jusqu'à 5 milliards d'euros. L'accord mis en place ce jour doit encore être analysé par les plaignants tiers, avant que la Commission ne l'entérine définitivement.
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