Fleur Pellerin veut faire de la France "une startup république"
Par Laura Tibourcio de la Corre - Publié le
Fleur Pellerin a convié hier les acteurs de l'innovation
La French Tech, c'est quoi ?
En novembre dernier, Fleur Pellerin lançait l'initiative French Tech pour fédérer les jeunes pousses françaises et les aider à rayonner à l'international. Selon la ministre, les talents et les compétences sont bien là, il faut juste capitaliser dessus et organiser le tout pour
"Faire de la France une startup république"
Hier soir, à Bercy, Fleur Pellerin a fait un discours
"Valoriser la culture du risque"
Voulant promouvoir l'esprit entrepreneurial, Fleur Pellerin a clamé haut et fort qu'
Reste à savoir ce que la French Tech apportera réellement aux entrepreneurs, notamment à ceux qui débutent et n'ont pas encore la visibilité de Withings, d'Ubisoft ou de Leetchi. De plus, Fleur Pellerin affirme ne pas vouloir créer de
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à la françaisedans le grand auditorium de Bercy pour leur adresser ses voeux et clamer son soutien à la French Tech.
La French Tech, c'est quoi ?
En novembre dernier, Fleur Pellerin lançait l'initiative French Tech pour fédérer les jeunes pousses françaises et les aider à rayonner à l'international. Selon la ministre, les talents et les compétences sont bien là, il faut juste capitaliser dessus et organiser le tout pour
partir ensemble à la conquête des marchés internationaux. Les startups françaises doivent pouvoir
voir grand dès le départselon Fleur et la French Tech doit permettre à ceux qui réussissent de s'investir dans l'animation de l'éco-système entrepreneurial français.
"Faire de la France une startup république"
Hier soir, à Bercy, Fleur Pellerin a fait un discours
à l'américaine, plein d'enthousiasme et de dynamisme. Elle a apparemment su galvaniser la foule de startupers qui avait répondu à l'invitation de la ministre. Elle a réaffirmé sa volonté de
faire de la France une startup république dans la course mondiale à l'innovationet a détaillé son plan de labellisation de métropoles French Tech. Celles-ci devront avoir
une taille critique et un dynamisme remarquableen termes de chiffre d'affaires, de startups crées, d'emplois, de levées de fonds etc. Une dizaine de villes devraient ainsi être sélectionnées et l'Etat y investira 200 millions d'euros dans des incubateurs privés dans le cadre d'investissements d'avenir. Fleur veut croire que
c'est en France que les prochains Google naîtront et développerontet que la French Tech pourra rivaliser sans complexe avec Londres, Berlin, mais surtout, avec la Silicon Valley.
"Valoriser la culture du risque"
Voulant promouvoir l'esprit entrepreneurial, Fleur Pellerin a clamé haut et fort qu'
il faut valoriser la culture du risque, changer notre logiciel de pensée pour admettre que ce que l’on apprend lors d’un échec nous renforce et va nous aider à rebondir… Vive la start up république. Pour appuyer ses dires, la ministre a annoncé que le prochain Failcon (ce qu'on peut apprendre de ses erreurs pour se préparer au succès) se tiendra à Bercy même, en avril prochain. Pour finir, Fleur a affirmé que
Oui la France est pro-business, pro-innovation, pro-entrepreneur.
Reste à savoir ce que la French Tech apportera réellement aux entrepreneurs, notamment à ceux qui débutent et n'ont pas encore la visibilité de Withings, d'Ubisoft ou de Leetchi. De plus, Fleur Pellerin affirme ne pas vouloir créer de
fracture territoriale pour l'innovationmais affirme vouloir faire de la Halle Feyssinet à Paris
l'étendard international et le point de ralliement national de la French Tech. Le temps nous dira si le label fait également son chemin en province et y aide les entrepreneurs.
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