Guy Kawasaki est maintenant un fan assumé de Google, Motorola et Android
Par Didier Pulicani - Publié le
Dans les années 80/90, Kawasaki n'était pas seulement une marque de moto, mais aussi l'un des plus grands évangélistes d'Apple, toujours là pour prêcher la bonne parole, alors que la firme vivait les moments les plus difficiles de son histoire.
Avec le retour de Jobs aux commandes, Cupertino s'est donc logiquement passée des service de ce cher Guy, retourné à sa passion première -toujours pas les motos- à savoir le consulting. Kawasaki reste à l'heure actuelle toujours très écouté dans la Silicon Valley. L'homme a vu naitre la dynamique créée là-bas depuis les années 70 et sans être aussi visionnaire que l'a été Steve Jobs, il a su prendre de la hauteur et garder une bonne analyse des tendances high-tech.
Voilà pour les présentations. Les plus anciens qui nous lisent étaient déjà au courant de tout ça, et ils sont certainement un peu tombés des nues en lisant cette interview des Echos ce matin, où l'homme a totalement retourné sa veste. Il faut dire que Guy travaille maintenant pour Motorola, filiale de Google, où il est en charge de redorer le blason de ce fleuron américain, qui n'est plus que l'ombre de lui-même ces dernières années.
Voilà donc mon passage préféré de l'interview, ce moment où tu te dis qu'être évangéliste d'une marque n'est finalement lié qu'au gros chèque qu'elle te fait à la fin du mois. Extrait :
Voilà qui tranche avec son discours en début d'année, où il qualifiait les produits de la marque
Ce cher Guy a toutefois gardé, en fin d'interview, un p'tit message à votre intention, amis entrepreneurs du Vieux Continent. Ecoutez-bien, il parait que ses paroles valent de l'or :
Le reste de l'interview est disponible chez nos confrères des Echos.
Avec le retour de Jobs aux commandes, Cupertino s'est donc logiquement passée des service de ce cher Guy, retourné à sa passion première -toujours pas les motos- à savoir le consulting. Kawasaki reste à l'heure actuelle toujours très écouté dans la Silicon Valley. L'homme a vu naitre la dynamique créée là-bas depuis les années 70 et sans être aussi visionnaire que l'a été Steve Jobs, il a su prendre de la hauteur et garder une bonne analyse des tendances high-tech.
Voilà pour les présentations. Les plus anciens qui nous lisent étaient déjà au courant de tout ça, et ils sont certainement un peu tombés des nues en lisant cette interview des Echos ce matin, où l'homme a totalement retourné sa veste. Il faut dire que Guy travaille maintenant pour Motorola, filiale de Google, où il est en charge de redorer le blason de ce fleuron américain, qui n'est plus que l'ombre de lui-même ces dernières années.
Voilà donc mon passage préféré de l'interview, ce moment où tu te dis qu'être évangéliste d'une marque n'est finalement lié qu'au gros chèque qu'elle te fait à la fin du mois. Extrait :
Aujourd'hui, vous jouez un peu le même rôle pour Motorola. Quel est le défi le plus grand : sauver Apple dans les années 1990 ou sauver Motorola aujourd'hui ?
Le défi est très différent. Pour Apple, il s'agissait vraiment d'une question de survie. Aujourd'hui, personne ne se pose la question de la survie de Motorola car il est intégré à Google. Là où le parallèle est valable, c'est que nous évoluons dans la même industrie et que nous sommes les challengers. La concurrence est féroce, Apple et Samsung sont aujourd'hui leaders dans le mobile, mais je suis confiant car je pense que les derniers modèles, le Moto X et le Moto G, sont les meilleurs terminaux sous Android, et qu'Android est un meilleur système d'exploitation qu'iOS.
Voilà qui tranche avec son discours en début d'année, où il qualifiait les produits de la marque
dépourvus d'effet "wow" par rapport aux standards Google. Rappelons que fin 2012, ce cher Guy était sorti du placard, déclarant publiquement sa flamme à l'OS de Google. L'homme avait précisé à l'époque que cela n'avait
rien à voiravec la sortie de son livre
What The Plus!: Google+ for the Rest of Ussponsorisé par... Samsung.
Ce cher Guy a toutefois gardé, en fin d'interview, un p'tit message à votre intention, amis entrepreneurs du Vieux Continent. Ecoutez-bien, il parait que ses paroles valent de l'or :
D'abord, testez vos produits. Une présentation Excel ou PowerPoint ne remplacera jamais un prototype. Et, pour les entrepreneurs français, n'essayez pas simplement de faire une copie française d'un site américain à succès.
Le reste de l'interview est disponible chez nos confrères des Echos.