La censure d'Apple frappe ComiXology pour la BD Sex Criminals
Par Laura Tibourcio de la Corre - Publié le
Les histoires de censure inopinée sur l'App Store ne datent pas d'hier. On se rappelle qu'au printemps dernier, Izneo avait dû retirer près d'un quart de son catalogue de bandes dessinées sous la pression de la firme à la pomme qui le jugeait
Sex Criminals est une bande dessinée qui s'adresse à un
Matt Fraction, auteur de la BD controversée, s'étonne de voir éclater cette polémique maintenant, alors que le premier opus de la saga a été publié le mois dernier sans poser de problème. Il affirme qu'il
Censure ou coup de pub ? La décision d'Apple concernant cette bande dessinée n'est pas encore connue et sa date de soumission reste un mystère. Certains diront qu'Apple est propriétaire de l'App Store et qu'en conséquence, ceux qui veulent en profiter doivent jouer le jeu de leurs règles. D'autres réclament une législation pour limiter le pouvoir de la firme de Cupertino sur un environnement qui génère un chiffre d'affaires considérable et dont dépendent bon nombre d'entreprises.
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pornographiquesans préciser les titres visés. C'est encore une fois dans le monde de la BD que s'est abattue la dernière censure royale.
Sex Criminals est une bande dessinée qui s'adresse à un
public avertiet est décrite par ses éditeurs comme une
sex comedy. Sa sortie, prévue mercredi dernier, n'a pu se faire sur la version iOS de faute d'autorisation. La BD est toujours examinée par les équipes d'Apple alors qu'elle est disponible sur le site web de ComiXology, sur la version Android de l'application et sans DRM chez ImageComics.com. Les responsables de la plateforme affirment néanmoins que les possesseurs d'appareils sous iOS peuvent acheter la bande dessinée directement sur le site de ComiXology et la synchroniser sur leurs iBidules.
Matt Fraction, auteur de la BD controversée, s'étonne de voir éclater cette polémique maintenant, alors que le premier opus de la saga a été publié le mois dernier sans poser de problème. Il affirme qu'il
adorerait faire partie de la famille iOS car ses utilisateurs ont tendance à être pionniers, mais si la firme de Cupertino lui refuse ce privilège, il n'imagine pas meilleur macaron sur sa couverture que
banni par Apple.
Censure ou coup de pub ? La décision d'Apple concernant cette bande dessinée n'est pas encore connue et sa date de soumission reste un mystère. Certains diront qu'Apple est propriétaire de l'App Store et qu'en conséquence, ceux qui veulent en profiter doivent jouer le jeu de leurs règles. D'autres réclament une législation pour limiter le pouvoir de la firme de Cupertino sur un environnement qui génère un chiffre d'affaires considérable et dont dépendent bon nombre d'entreprises.
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