#BigBrother : on peut vous fliquer avec l'accéléromètre de votre smartphone
Par Didier Pulicani - Publié le
Voilà encore une info qui plaira à notre ami Korben, des chercheurs ont découvert qu'il était possible d'identifier une personne grâce... à l'accéléromètre de son téléphone.
Comment ça marche ? C'est assez simple. Via un simple code JavaScript, un site internet est capable d'obtenir l'orientation de l'appareil en trois dimensions. Contrairement à l'autres fonctions -comme la localisation- cet accès n'est pas sécurisé. Rien d'anormal à cela, Apple et les autres estiment qu'il ne s'agit par d'une information relevant de la donnée privée (tout comme la résolution de l'écran, le navigateur etc.).
Ainsi, avec quelques secondes d'enregistrement, on peut donc obtenir un graphe assez complet :
Hristo Bojinov a réalisé ses tests avec un Galaxy Nexus, mais il aurait très bien pu se servir d'un iPhone. Car la vraie trouvaille se situe plutôt du côté des résultats : le graphe ci-dessus serait si précis et constant, qu'il pourrait servir de signature électronique, au même titre qu'une empreinte digitale, un cookie ou même un code d'accès.
L'homme imagine déjà les publicitaires utiliser cette petite astuce pour traquer ses consommateurs : avec seulement quelques secondes passées sur un site, l'annonceur pourrait ainsi reconnaitre l'utilisateur, et le pister tout au long de sa session.
Pour l'heure, si certains journalistes y voient là une énième incursion potentielle dans notre sphère privée, ils oublient un peu vite que n'importe quel annonceur a déjà accès à votre adresse IP, sans que vous ne puissiez facilement la masquer...
Comment ça marche ? C'est assez simple. Via un simple code JavaScript, un site internet est capable d'obtenir l'orientation de l'appareil en trois dimensions. Contrairement à l'autres fonctions -comme la localisation- cet accès n'est pas sécurisé. Rien d'anormal à cela, Apple et les autres estiment qu'il ne s'agit par d'une information relevant de la donnée privée (tout comme la résolution de l'écran, le navigateur etc.).
Ainsi, avec quelques secondes d'enregistrement, on peut donc obtenir un graphe assez complet :
Hristo Bojinov a réalisé ses tests avec un Galaxy Nexus, mais il aurait très bien pu se servir d'un iPhone. Car la vraie trouvaille se situe plutôt du côté des résultats : le graphe ci-dessus serait si précis et constant, qu'il pourrait servir de signature électronique, au même titre qu'une empreinte digitale, un cookie ou même un code d'accès.
L'homme imagine déjà les publicitaires utiliser cette petite astuce pour traquer ses consommateurs : avec seulement quelques secondes passées sur un site, l'annonceur pourrait ainsi reconnaitre l'utilisateur, et le pister tout au long de sa session.
Pour l'heure, si certains journalistes y voient là une énième incursion potentielle dans notre sphère privée, ils oublient un peu vite que n'importe quel annonceur a déjà accès à votre adresse IP, sans que vous ne puissiez facilement la masquer...