Free : la 4G arrive, mais pas n'importe comment
Par Didier Pulicani - Publié le
2013 aura été sans conteste, l'année de la 4G en France. Tous les opérateurs ont dégainé leurs offres et la plupart des smartphones sont désormais compatibles. Seul Free, dernier trublion des télécoms, a décidé d'attendre un peu, le temps de développer son réseau et de préparer ses offres.
Dans une interview données ce week-end sur France Inter, Maxime Lombardini a donné quelques détails sur l'arrivée de la 4G chez Free. Pour lui, la priorité, c'est avant tout la couverture.
Mais la couverture n'est pas la seule variable dans l'histoire, il est aussi question de débits. Alors que les FAI se font taper sur les doigts face à des pubs annonçant
Enfin, autre inquiétude, l'offre forfaitaire face aux réalités du marché : si la 4G permet de multiplier par 10 les débits de la 3G, quid des quantités de données autorisées ? Pour l'heure, les opérateurs sont plutôt timides alors qu'on atteint désormais les performances proches de la fibre optique sur son mobile.
Même si Free a évidemment pris un peu de retard pour déployer ses antennes, la position de Lombardini parait plutôt juste : quitte à débarquer sur le marché avec une technologie innovante, autant proposer une offre qui soit à la hauteur des espérances. Et forcément, lorsqu'on s'appelle Free, on est aussi très attendu au tournant...
Via UniversFreeBox
Dans une interview données ce week-end sur France Inter, Maxime Lombardini a donné quelques détails sur l'arrivée de la 4G chez Free. Pour lui, la priorité, c'est avant tout la couverture.
La 4G, on y croit beaucoup, on a acheté des fréquences en quantité pour y être et on a aujourd’hui une couverture déjà significative et on sera au rendez-vous de la 4G [...] pour être efficace, il faut que l’ensemble du territoire soit couvert.
Mais la couverture n'est pas la seule variable dans l'histoire, il est aussi question de débits. Alors que les FAI se font taper sur les doigts face à des pubs annonçant
jusqu'à 100 megas, les belles promesses sont rarement tenues, même en zone de pleine couverture.
Il ne faut pas annoncer que l’on couvre l’ensemble du territoire à cent quinze mégabits quand la réalité est que, quand on se promène dans la rue, on trouve péniblement vingt mégabits ou peut-être un petit peu plus parfois et que la couverture est encore très partielle.
Enfin, autre inquiétude, l'offre forfaitaire face aux réalités du marché : si la 4G permet de multiplier par 10 les débits de la 3G, quid des quantités de données autorisées ? Pour l'heure, les opérateurs sont plutôt timides alors qu'on atteint désormais les performances proches de la fibre optique sur son mobile.
C’est là aussi que la promesse est un peu trompeuse peut-être pour le moment. C’est vous promettre la 4G mais en vous offrant en tout et pour tout cinq cents mégaoctets ou deux gigaoctets dans un forfait. Ce n’est pas cela qui vous permet de profiter effectivement du bénéfice consommateur de la 4G qui est de regarder de la vidéo. Après, quand vous rentrez sur les gros forfaits, ceux où vous avez huit, dix gigaoctets, vous vous apercevez que d’un seul coup, les prix sont beaucoup, beaucoup, beaucoup plus élevés
Même si Free a évidemment pris un peu de retard pour déployer ses antennes, la position de Lombardini parait plutôt juste : quitte à débarquer sur le marché avec une technologie innovante, autant proposer une offre qui soit à la hauteur des espérances. Et forcément, lorsqu'on s'appelle Free, on est aussi très attendu au tournant...
Via UniversFreeBox