Des faux projets pour tester la loyauté des employés chez Apple ? Mon œil !
Par Arnaud Morel - Publié le
Il y a un peu plus d'un an, Adam Lashinsky sortait, après un belle campagne de pub, Inside Apple, un bouquin censé dévoiler
L'histoire, on s'en doute, avait tout pour plaire mais il semble bien qu'elle soit pourtant, largement fausse. C'est du moins la conviction de Jacqui Cheng, d'Ars Technica, qui a interrogé de nombreux employés, ou anciens employés d'Apple sur le sujet. Aucun n'a pu confirmer l'existence de telles méthodes. Un seul en avait entendu parler, mais de source très indirecte et sur laquelle il portait un regard suspicieux.
Apple, pourtant, n'est pas du genre à blaguer avec le secret, mais elle n'utiliserait pas ces méthodes.
Si ces projets bidons n'existent vraisemblablement que dans l'imagination de certains, Apple n'hésite pas à employer des méthodes radicales pour localiser une éventuelle fuite dans ses rangs. Il est arrivé - ça arrive semble-t-il une fois toutes les quelques années - qu'un secteur entier de Cupertino soit mis sous blocus, blocus assuré par des gros bras employés par des sociétés tierces, le temps d'interroger les employés, et de fouiller leur ordinateur. La méthode est suffisamment dissuasive pour n'être utilisée que rarement.
En fait les fuites, bien réelles, sont souvent, estiment les sources de l'article, à porter au crédit des sous-traitant d'Apple qui
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comment l'entreprise américaine la plus secrète et la plus admirée fonctionne. L'homme avait distillé, avant la sortie de son livre, tout un tas d'anecdotes, reprises joyeusement par la presse. L'une d'entre-elles, notamment, devait faire flores : Apple, pour tester la loyauté de certains employés, notamment nouvellement recrutés, les mettrait à travailler sur des projets bidons, histoire de voir si ceux-ci allaient fuiter dans la presse.
L'histoire, on s'en doute, avait tout pour plaire mais il semble bien qu'elle soit pourtant, largement fausse. C'est du moins la conviction de Jacqui Cheng, d'Ars Technica, qui a interrogé de nombreux employés, ou anciens employés d'Apple sur le sujet. Aucun n'a pu confirmer l'existence de telles méthodes. Un seul en avait entendu parler, mais de source très indirecte et sur laquelle il portait un regard suspicieux.
Apple, pourtant, n'est pas du genre à blaguer avec le secret, mais elle n'utiliserait pas ces méthodes.
Il est par contre fréquent d'ouvrir un recrutement pour un projet, sans que celui-ci soit connu. Apple utilise alors des noms génériques, pour masquer le projet aux postulants. Mais une fois ceux-ci embauchés, point de projet bidon. Chez Apple, on n'a pas l'habitude de travailler dans le vent, bien au contraire : l'entreprise dépense plutôt moins que ses principaux concurrents en recherche & développement et concentre toujours ses moyens sur des sujets porteurs.
Si ces projets bidons n'existent vraisemblablement que dans l'imagination de certains, Apple n'hésite pas à employer des méthodes radicales pour localiser une éventuelle fuite dans ses rangs. Il est arrivé - ça arrive semble-t-il une fois toutes les quelques années - qu'un secteur entier de Cupertino soit mis sous blocus, blocus assuré par des gros bras employés par des sociétés tierces, le temps d'interroger les employés, et de fouiller leur ordinateur. La méthode est suffisamment dissuasive pour n'être utilisée que rarement.
Apple maintien le secret au sein de son personnel déjà du fait de la loyauté de celui-ci, estime l'une des sources d'Ars. Et chaque élément sur lequel travaillent les employés est couvert par un accord de non divulgation. Si celui-ci est violé, c'est la porte, pure et simple.
En fait les fuites, bien réelles, sont souvent, estiment les sources de l'article, à porter au crédit des sous-traitant d'Apple qui
exposent moins directement leur peaus'ils sont trop bavards.
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