UK : les APR victimes du succès d'Apple
Par Didier Pulicani - Publié le
MacWorld UK a consacré un long dossier au sort des APR outre-Manche. Comme en France, les boutiques dédiées à la marque Apple sont en petite forme et voient leurs ventes radicalement baisser. Mais comment est-ce possible, dans un contexte où tout semble réussir à la firme de Cupertino ?
En premier lieu, les APR sont confrontés -comme un peu partout- à l'arrivée des AppleStore physiques. Mais l'Angleterre serait bien plus impactée que les autres : sur les 400 boutiques, presque 10% se trouvent dans le Royaume ! En Europe, il s'agit du réseau le plus dense, et la plupart des villes de bonne taille ont vu arriver la Pomme ces dernières années. Difficile de lutter sur le segment
Par ailleurs, si l'on peut imaginer que la croissance d'Apple profite à toute la branche, c'est en réalité tout le contraire. Dans les années 90/2000, seuls quelques points de vente proposaient des Mac ou des iPod; désormais, la moindre boutique high-tech vend des iPad, iPhone et même des Mac. En France par exemple, la plupart des grands surfaces possèdent une bonne partie de la gamme, et même bon nombre d'accessoires.
Enfin, il semblerait que malgré la présence du siège européen à Londres, Apple ne soit pas vraiment décidée à faire de cadeaux aux commerces locaux. La politique de certification des boutiques (qui impose un certain type de mobiliers et d'objets de décoration) coûterait très cher -on parle de centaines de milliers d'euros pour un seul magasin- un passage obligé pour qui voudrait continuer de profiter des avantages exclusifs (rabais ponctuels, personnalisation des machines, réparations etc.) Sauf que dans certains cas, Apple ne préviendrait pas lesdites boutiques avant de lancer les travaux, alors qu'un AppleStore est parfois prévu dans les environ.
Si beaucoup ont déjà jeté l'éponge, il semble que le noyau restant garde la tête hors de l'eau grâce à la vente d'accessoires, à l'activité de services, et surtout, grâce à la branche professionnelle. Ce sont effectivement les seuls segments où la lutte est possible, faute de concurrence frontale. Mais là encore, la Pomme a donné quelques signes inquiétants, semblant se désintéresser ponctuellement des
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En premier lieu, les APR sont confrontés -comme un peu partout- à l'arrivée des AppleStore physiques. Mais l'Angleterre serait bien plus impactée que les autres : sur les 400 boutiques, presque 10% se trouvent dans le Royaume ! En Europe, il s'agit du réseau le plus dense, et la plupart des villes de bonne taille ont vu arriver la Pomme ces dernières années. Difficile de lutter sur le segment
grand public, face au rouleau compresseur officiel.
Par ailleurs, si l'on peut imaginer que la croissance d'Apple profite à toute la branche, c'est en réalité tout le contraire. Dans les années 90/2000, seuls quelques points de vente proposaient des Mac ou des iPod; désormais, la moindre boutique high-tech vend des iPad, iPhone et même des Mac. En France par exemple, la plupart des grands surfaces possèdent une bonne partie de la gamme, et même bon nombre d'accessoires.
Enfin, il semblerait que malgré la présence du siège européen à Londres, Apple ne soit pas vraiment décidée à faire de cadeaux aux commerces locaux. La politique de certification des boutiques (qui impose un certain type de mobiliers et d'objets de décoration) coûterait très cher -on parle de centaines de milliers d'euros pour un seul magasin- un passage obligé pour qui voudrait continuer de profiter des avantages exclusifs (rabais ponctuels, personnalisation des machines, réparations etc.) Sauf que dans certains cas, Apple ne préviendrait pas lesdites boutiques avant de lancer les travaux, alors qu'un AppleStore est parfois prévu dans les environ.
Si beaucoup ont déjà jeté l'éponge, il semble que le noyau restant garde la tête hors de l'eau grâce à la vente d'accessoires, à l'activité de services, et surtout, grâce à la branche professionnelle. Ce sont effectivement les seuls segments où la lutte est possible, faute de concurrence frontale. Mais là encore, la Pomme a donné quelques signes inquiétants, semblant se désintéresser ponctuellement des
pros, un marché pourtant très porteur sur la durée.
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