AdGate : le gouvernement va recevoir Free et les éditeurs (sans Google)
Par Didier Pulicani - Publié le
La décision de Free de bloquer la publicité au niveau de la
Hier soir, le ministre de l'Economie Numérique, Fleur Pellerin, a affiché une certaine inquiétude, même si la jeune femme se dit
Pour elle, le mécanisme de blocage par défaut (opt-out) ne semble pas optimal. (Comme nous l'imaginions hier soir, il n'y a bien que les geeks qui vont aller toucher cette fonction, une fois en place)
Selon PCINpact, une réunion serait prévue lundi, et relativement ouverte aux éditeurs souhaitant y participer.
Enfin, beaucoup s'interroge quant à savoir s'il s'agit (ou non) d'une guerre engagée par Free contre Google. Mais si tel était le cas, pourquoi avoir bloqué de nombreuses régies françaises ? Google n'est d'ailleurs pas invité à la table des négociations, mais pourra y participer
Boxa fait l'effet d'une bombe hier soir dans toute l'économie numérique française, et en particulier chez les éditeurs. Qu'ils soient pure-player ou accolés à de grands groupes, ces derniers se retrouvent d'un seul coup face à un manque à gagner important, Free comptant environ 6 millions d'abonnés. La marché des apps est lui-aussi touché, puisque le système est capable de bloquer l'affichage d'AdMobs, par exemple. De nombreuses entreprises sont évidemment sur le qui-vive et attendent une action du gouvernement.
Hier soir, le ministre de l'Economie Numérique, Fleur Pellerin, a affiché une certaine inquiétude, même si la jeune femme se dit
peu fan de la pub intrusive:
Pour elle, le mécanisme de blocage par défaut (opt-out) ne semble pas optimal. (Comme nous l'imaginions hier soir, il n'y a bien que les geeks qui vont aller toucher cette fonction, une fois en place)
Selon PCINpact, une réunion serait prévue lundi, et relativement ouverte aux éditeurs souhaitant y participer.
Enfin, beaucoup s'interroge quant à savoir s'il s'agit (ou non) d'une guerre engagée par Free contre Google. Mais si tel était le cas, pourquoi avoir bloqué de nombreuses régies françaises ? Google n'est d'ailleurs pas invité à la table des négociations, mais pourra y participer
s'il le souhaiteaffirme le cabinet de la ministre. Pour le moment, la firme de MountainView n'a pas réagi.