Google ne croit plus au RSS et risque de fermer Feedburner
Par Didier Pulicani - Publié le
Il y a quelques années FeedBurner faisait encore figure de référence en tant que gestionnaire de flux RSS, au point que Google a racheté le service en 2007, histoire de lui greffer ses propres technologies (publicité, statistiques...). Or en 2012, même si le RSS continue de satisfaire ses adeptes, l'outil n'est plus vraiment
Google ne croit plus non plus au RSS, ou du moins, à sa monétisation. Après avoir arrêté l'API de Feedburner, c'est au tour d'AdSense de quitter les lieux. Le service publicitaire sera indisponible dès demain. A terme, certains évoquent surtout une fermeture progressive du service, qui ne semble plus faire partie des priorités financières du géant de Mountain View.
Le RSS est-il en train de mourir à petit feu ? Oui et non. A l'origine, les flux RSS ont été créés afin de gérer des systèmes d'alertes : chacun s'abonne aux flux qu'il désire et un logiciel va se charger de trier et alerter l'utilisateur sur les nouvelles informations disponibles. Or en 2012, de nombreux systèmes se sont substitués à ces alertes, à commencer par l'iPhone (et son système de notifications), mais aussi des logiciels comme Facebook ou Twitter, sur lesquels les grands médias et autres blogs diffusent également leurs titres. Le RSS n'a pas pour autant disparu, et la quasi totalité des sites proposent encore de s'y abonner. Mais l'usage est devenu bien plus faible côté lectorat (c'est flagrant chez nous), et beaucoup d'éditeurs ne le conservent que pour des considérations techniques ou de SEO.
Pour rappel, nos flux RSS sont disponibles sur cette page.
Pour la petite histoire, un des fondateurs de Feedburner n'est autre que... Dick Costolo, CEO de Twitter.
grand publicet rentre directement en confrontation avec les réseaux sociaux, ou des outils plus présentables, comme Flipboard ou Zite (eux-même basés sur les flux RSS). Apple a, de son côté, retiré toute gestion des flux dans Mountain Lion et ses logiciels maison.
Google ne croit plus non plus au RSS, ou du moins, à sa monétisation. Après avoir arrêté l'API de Feedburner, c'est au tour d'AdSense de quitter les lieux. Le service publicitaire sera indisponible dès demain. A terme, certains évoquent surtout une fermeture progressive du service, qui ne semble plus faire partie des priorités financières du géant de Mountain View.
Le RSS est-il en train de mourir à petit feu ? Oui et non. A l'origine, les flux RSS ont été créés afin de gérer des systèmes d'alertes : chacun s'abonne aux flux qu'il désire et un logiciel va se charger de trier et alerter l'utilisateur sur les nouvelles informations disponibles. Or en 2012, de nombreux systèmes se sont substitués à ces alertes, à commencer par l'iPhone (et son système de notifications), mais aussi des logiciels comme Facebook ou Twitter, sur lesquels les grands médias et autres blogs diffusent également leurs titres. Le RSS n'a pas pour autant disparu, et la quasi totalité des sites proposent encore de s'y abonner. Mais l'usage est devenu bien plus faible côté lectorat (c'est flagrant chez nous), et beaucoup d'éditeurs ne le conservent que pour des considérations techniques ou de SEO.
Pour rappel, nos flux RSS sont disponibles sur cette page.
Pour la petite histoire, un des fondateurs de Feedburner n'est autre que... Dick Costolo, CEO de Twitter.