Selon les dires de Sean Parker, co-directeur de spotify, lors de sa conférence chez AllThings Digital, Apple aurait tenté de mettre des bâtons dans les roues au service musical lors de son arrivée sur le territoire américain.
Certains indices suggèrent que c'est ce qui a pu se produire, explique Parker. Selon lui, Apple aurait fait du lobbying auprès de l'industrie musicale, ce qui explique le retard considérable de l'arrivée de Spotify aux Etats-Unis, lié a des accords de licence avec certaines maisons de disques. Vous entendez des choses, les gens vous envoient des mails, poursuit Parker en faisant référence a des sources proches de l'industrie musicale, en ajoutant qu'Apple a forcément du se sentir menacé par ce nous faisons. L'entreprise suédoise, disponible dans certain pays d'Europe depuis déjà six ans, est apparue aux Etats-Unis l'été dernier seulement. De son côté, Apple a refusé tout commentaire sur la question, et Daniel Ek, chef de la direction du service de musique en streaming chez Spotify, présent aux côté de Sean Parker, est resté très discret sur le sujet.
En mai, Spotify revendiquait plus de dix millions d'utilisateurs actifs, dont 3 millions ayant souscrit à l'offre payante par abonnement. Pas vraiment de quoi inquiéter le premier site marchand de musique au monde, avec iTunes.
