Steve Jobs le milliardaire, était-il suffisamment altruiste ?
Par Didier Pulicani - Publié le
Lorsqu'on évoque Steve Jobs, on y associe immédiatement Apple, son talent visionnaire, la création de l'iPhone, l'iPad et le Mac. Mais certains voient aussi en lui l'une des plus grandes fortunes d'Amérique, pour un
Jobs n'était pas encore mort lorsque Louis Bedigian se demandait si iPapy ne devait décemment pas
Au même moment, c'est le New York Times qui s'interroge : lorsque Jobs est revenu aux commandes d'Apple dans les années 90, il a suspendu toute implication caritative de la société. 15 ans plus tard, Cupertino n'a que très peu évolué sur le sujet, mis à part quelques initiatives, comme les produits (RED), que beaucoup attribuent à l'amitié de Jobs avec le chanteur de U2. Bono ne manque d'ailleurs pas une occasion de préciser que les sommes récoltées pour la lutte contre le Sida en Afrique ont été conséquentes et que l'implication de Steve avait été déterminante.
La vie privée de Jobs a toujours été très discrète. Ainsi, on ne le sait pas toujours, mais sa femme reste membre du conseil d'administration d'associations importantes, comme
On sait également qu'iPapy était très proche de sa femme et de ses 3 enfants, Reed Paul, Erin Sienna, et Eve, avec qui il passait le plus de temps possible et qui profitent désormais de son vaste héritage. Reste que leur maison -située près de Stanford- était assez modeste, et que le train de vie du couple ne semblait pas très hollywoodien. Sur le plan professionnel, iPapy n'a jamais joué au
Les anglo-saxons, malgré une culture différente de l'Europe sur l'argent- restent attachés à l'image et commencent à s'intéresser à ces milliardaires qui ne seraient pas aussi vertueux que leur talent le laisserait penser. Louis Bedigian est récemment revenu sur quelques polémiques naissantes à propos des milliards de Jobs.
Le sujet ne manque pas de passionner les foules et chacun a sa propre idée de la question.
Nous pourrons conclure par cette phrase que Jobs avait prononcée il y a une quinzaine d'années :
Et vous, qu'en pensez-vous ?
self-made-man, un homme qui, parti de rien, est devenu l'emblème de la high-tech.
Jobs n'était pas encore mort lorsque Louis Bedigian se demandait si iPapy ne devait décemment pas
se décharger de quelques milliards. Il faut dire que la fortune accumulée -estimée entre 6 et 9 milliards de dollars- a de quoi faire tiquer, surtout en ces temps de récession économique. Même sans période de crise, l'opinion américaine était surtout habituée à voir ses grands patrons faire des geste emblématiques, à l'image de Bill Gates et de sa fondation. Or Steve Jobs n'a jamais officiellement légué des sommes conséquentes à des associations caritatives ou humanitaires, ni même défini ses positions sur le sujet.
Au même moment, c'est le New York Times qui s'interroge : lorsque Jobs est revenu aux commandes d'Apple dans les années 90, il a suspendu toute implication caritative de la société. 15 ans plus tard, Cupertino n'a que très peu évolué sur le sujet, mis à part quelques initiatives, comme les produits (RED), que beaucoup attribuent à l'amitié de Jobs avec le chanteur de U2. Bono ne manque d'ailleurs pas une occasion de préciser que les sommes récoltées pour la lutte contre le Sida en Afrique ont été conséquentes et que l'implication de Steve avait été déterminante.
La vie privée de Jobs a toujours été très discrète. Ainsi, on ne le sait pas toujours, mais sa femme reste membre du conseil d'administration d'associations importantes, comme
Teach for Americaou encore
The Global Fund for Women. Certains estiment cependant que l'implication et les dons pour ces associations seraient avant-tout motivés par la défiscalisation possible via les lois californiennes. Il se murmure aussi que Steve Jobs pourrait avoir soutenu diverses cause, mais de manière anonyme. C'est notamment le cas du
Helen Diller Family Comprehensive Cancer Center, de l'Université de Californie, qui avait reçu 150 millions de dollars, sans qu'on ne sache qui était derrière. L'institut a cependant démenti la rumeur selon laquelle Jobs aurait été la vertueux donateur.
On sait également qu'iPapy était très proche de sa femme et de ses 3 enfants, Reed Paul, Erin Sienna, et Eve, avec qui il passait le plus de temps possible et qui profitent désormais de son vaste héritage. Reste que leur maison -située près de Stanford- était assez modeste, et que le train de vie du couple ne semblait pas très hollywoodien. Sur le plan professionnel, iPapy n'a jamais joué au
capital-risk, mais sa position au sein d'Apple et de Disney avaient sans doute de quoi suffisamment l'occuper. L'homme aurait pu -comme Marc Simoncini en France- créer une société d'investissement et miser sur des jeunes pouces. Mais non. La famille avait bien quelques projets personnels importants, comme le fameux yacht dessiné par Stack, cependant les Jobs n'ont jamais dévoilé à la presse ce qu'ils comptaient faire de leur fortune, notamment lorsqu'ils ne seraient plus de ce monde. Jusqu'à preuve du contraire, tout cet argent est donc resté dans le cercle familial.
Les anglo-saxons, malgré une culture différente de l'Europe sur l'argent- restent attachés à l'image et commencent à s'intéresser à ces milliardaires qui ne seraient pas aussi vertueux que leur talent le laisserait penser. Louis Bedigian est récemment revenu sur quelques polémiques naissantes à propos des milliards de Jobs.
Je regrette qu'un tel homme soit mort en laissant derrière lui des milliards de dollars, alors que des enfants meurent de faim et de maladie chaque jour qui passedéclare RandyMarshCT. Dave McKinnon, lui, pense qu'il faudrait surtout qu'Apple rogne un peu plus sur ses marges
Au lieu d'accumuler une fortune immense à partir des profits, pourquoi ne pas rendre les produits plus accessibles et ainsi, permettre à plus de consommateurs d'en profiter ?.
Le sujet ne manque pas de passionner les foules et chacun a sa propre idée de la question.
L'altruisme véritable est anonymenote un commentateur.
La tribune qu'ont réalisée les Gates et Buffet à propos de leurs contributions a effectivement brillé de mille feux, de ce qu'ils appellent altruiseme et générosité. J'ai le sentiment qu'ils essaient surtout de s'acheter une forme de rédemption, car soyons honnêtes et clairs, personne ne devient aussi riche que cela sans avoir blessé quelques individus au passage...
Nous pourrons conclure par cette phrase que Jobs avait prononcée il y a une quinzaine d'années :
Mon but n'est pas de devenir l'homme le plus riche du cimetière, mais de me coucher le soir, en estimant avoir fait quelque chose de bien..
Et vous, qu'en pensez-vous ?