1000 signatures garnissent la lettre de réclamation envoyée à Google par les principales marques françaises, regroupées sous les bannières de l'Union des Annonceurs, de l'union des Fabricants, du syndicat de la Presse Quotidienne Nationale et du syndicat de la Presse Magazine.
Cause de l'ire de ces annonceurs tous azimuts ? Le changement de politique du géant de la recherche concernant AdWord, son nerf de la guerre, qui accepte, depuis le 14 septembre, des campagnes d'entreprises tierces achetant certains noms de marques pour faire de la pub. Vous cherchez un sac Vuitton ? Zara pourrait acheter ce mot et afficher sa pub sur votre page de recherche.
Les annonceurs français déplorent eux les risques de la manœuvre, pourtant entérinée par la jurisprudence de la cour de justice européenne, dans l’affaire qui opposait Google à LVMH où elle estimait que le commerce de noms de marques ne viole aucune loi européenne. Les annonceurs ne l'entendent pas de cette oreille : Actes de parasitisme, de concurrence déloyale ou de contrefaçon, risque de confusion pour le consommateur en recherche de références fiables sont à craindre pour le front des annonceurs qui espère que Google remettra en place un système permettant de contester certaines campagnes. Rien n'est moins sûr qu'une oreille attentive chez Google pour ces revendications.
