Analyse : Avec l'iPhone 3G, Apple veut casser le marché noir
Par Arnaud Morel - Publié le
En annonçant la vente, dans les mois à venir, de l'iPhone 3G dans 70 pays, Apple s'est donné un argument pour empêcher, ou du moins limiter, les importations parallèles de son téléphone.
En abandonnant la perception d'une part des abonnements et en autorisant la vente subventionnée, Apple donne des gages aux opérateurs bénéficiant de contrats de vente. Mais Cupertino va plus loin : l'iPhone 3G devrait obligatoirement être activé en boutique, du moins aux USA chez AT&T. Un moyen efficace et radical de limiter les achats pour l'étranger depuis les USA.
Autre petit coup de bâton pour faire rentrer les utilisateurs dans le rang, les acheteurs d'iPhone qui n'activeront pas leur téléphone dans les 30 jours suivant leur achat recevront une pénalité pécuniaire (toujours chez AT&T). Aucun détail n'a filtré sur cette pénalité, qui, immanquablement, s'ajoutera à la facture pour les exportations parallèles.
Ajoutez à cela l'AppStore, pour limiter l'utilisation d'applications "non officielles", la possibilité, pour les développeurs, de proposer des applications gratuite sur l'AppStore, et ce, sans aucune charge additionnelle que celle du programme iPhone développeurs, et vous avez une idée plus précise de la machine de guerre mise en place par Apple pour reprendre le contrôle sur tous les aspects de son téléphone.
En abandonnant la perception d'une part des abonnements et en autorisant la vente subventionnée, Apple donne des gages aux opérateurs bénéficiant de contrats de vente. Mais Cupertino va plus loin : l'iPhone 3G devrait obligatoirement être activé en boutique, du moins aux USA chez AT&T. Un moyen efficace et radical de limiter les achats pour l'étranger depuis les USA.
Autre petit coup de bâton pour faire rentrer les utilisateurs dans le rang, les acheteurs d'iPhone qui n'activeront pas leur téléphone dans les 30 jours suivant leur achat recevront une pénalité pécuniaire (toujours chez AT&T). Aucun détail n'a filtré sur cette pénalité, qui, immanquablement, s'ajoutera à la facture pour les exportations parallèles.
Ajoutez à cela l'AppStore, pour limiter l'utilisation d'applications "non officielles", la possibilité, pour les développeurs, de proposer des applications gratuite sur l'AppStore, et ce, sans aucune charge additionnelle que celle du programme iPhone développeurs, et vous avez une idée plus précise de la machine de guerre mise en place par Apple pour reprendre le contrôle sur tous les aspects de son téléphone.