Le sondage à tout faire dire de la SCPP
Par Arnaud Morel - Publié le
Le projet de loi « Création et Internet contre le téléchargement illégal » devrait être discuté par le gouvernement d'ici quelques jours. L'industrie du disque ne reste pas inactive pour outenir "son" projet : la SCPP (Société civile des producteurs de phonogrammes) a commandé à l'institut Ipsos un sondage sur le mécanisme de la « riposte graduée » prévu par le futur texte de loi.
L'entendez-vous cette clameur et cette liesse populaire ? Oui, c'est bien ça, le peuple entier se masse pour acclamer le législateur et sa grande sagesse. 74 % des personnes interrogées seraient favorables au dispositif, 88 % arrêteraient de télécharger si on les mettait en garde. Voilà pour les chiffres.
Pour parachever ce très joli tableau, Marc Guez, le responsable de la SCPP y est allé de son petit commentaire. En gros, la lutte contre la piraterie est une lutte contre des profiteurs. Et qui sont-ils donc, ces affreux ?
Rassurez-vous, cependant, le texte n'est pas liberticide. Et on ne va pas espionner les internautes. Pas du tout !
Source
L'entendez-vous cette clameur et cette liesse populaire ? Oui, c'est bien ça, le peuple entier se masse pour acclamer le législateur et sa grande sagesse. 74 % des personnes interrogées seraient favorables au dispositif, 88 % arrêteraient de télécharger si on les mettait en garde. Voilà pour les chiffres.
Pour parachever ce très joli tableau, Marc Guez, le responsable de la SCPP y est allé de son petit commentaire. En gros, la lutte contre la piraterie est une lutte contre des profiteurs. Et qui sont-ils donc, ces affreux ?
Cela concerne beaucoup de gens. Tous ceux qui vendent du matériel informatique. La presse informatique, ou une partie en tout cas. On a pu remarquer que certains faisaient la promotion de leur journal sur la pétition qui vient d'être lancée. Donc c'est une campagne de marketing par laquelle ils flattent la gratuité sur Internet, explique-t-il, faisant référence à la campagne de protestation lancée par le magazine SVM.
Rassurez-vous, cependant, le texte n'est pas liberticide. Et on ne va pas espionner les internautes. Pas du tout !
Ce ne sont pas les gens qui sont surveillés, ce sont leurs machines à partir du moment où elles sont connectées à un réseau peer-to-peer, précise Marc Guez. Ouf, c'est rassurant. On ignore, par contre, comment le lobby du disque compte discriminer les trafics sans les "monitorer" complètement.
Source