France : Ardoise, le logiciel de la police sème le trouble
Par Arnaud Morel - Publié le
La police nationale est en train de remplacer son ancien système de gestion des procédures par un tout nouveau, nommé Ardoise. Et justement, en matière d'ardoise, Ardoise risque d'en laisser une jolie, notamment concernant les libertés individuelles.
D'abord, Ardoise est connecté au STIC (Système de traitement des infractions constatées), qui, lui aussi, a fait polémique : y sont mentionnées toutes les personnes, mis en cause, témoin ou victime, concernées par des affaires pénales.
Ardoise va plus loin : il contient une rubrique « État de la personne », où sont précisés certains caractères. « Homosexuel », « transsexuel », « handicapé », « sans domicile fixe », « personne se livrant à la prostitution », « travesti », « relation habituelle avec personne prostituée », « personne atteinte de troubles psychologiques », « usager de stupéfiants », « permanent syndical » figurent parmi les critères à documenter.
De quoi permettre de réaliser des tri très sélectifs, en somme.
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D'abord, Ardoise est connecté au STIC (Système de traitement des infractions constatées), qui, lui aussi, a fait polémique : y sont mentionnées toutes les personnes, mis en cause, témoin ou victime, concernées par des affaires pénales.
Ardoise va plus loin : il contient une rubrique « État de la personne », où sont précisés certains caractères. « Homosexuel », « transsexuel », « handicapé », « sans domicile fixe », « personne se livrant à la prostitution », « travesti », « relation habituelle avec personne prostituée », « personne atteinte de troubles psychologiques », « usager de stupéfiants », « permanent syndical » figurent parmi les critères à documenter.
De quoi permettre de réaliser des tri très sélectifs, en somme.
Nous sommes scandalisés par ce logiciel, dont l'utilisation - en l'état - va à l'encontre des valeurs républicaines, s'indigne, notamment, le Syndicat national des officiers de Police.
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