De la pub dans ChatGPT ? OpenAI y pense le matin en se rasant
Par Vincent Lautier - Publié le
OpenAI, le créateur de ChatGPT, explore discrètement l’idée d’intégrer des publicités dans ses produits. Si la société affiche une croissance impressionnante, avec des revenus annuels estimés à 4 milliards de dollars, ses dépenses massives forcent ses dirigeants à envisager de nouvelles sources de financement, et dans ce cas là, comme souvent, c’est la pub qui vient à la rescousse.
ChatGPT, lancé il y a deux ans, attire aujourd’hui plus de 250 millions d’utilisateurs actifs chaque semaine. Un succès incontestable, mais aussi très coûteux. Former et maintenir des modèles d’intelligence artificielle de pointe n’est pas donné : OpenAI brûle déjà plus de 5 milliards de dollars par an. Résultat, même avec des abonnements et la vente d’accès API, ça ne suffit pas. L’entreprise pourrait bientôt se tourner vers une option déjà bien rodée : la publicité.
Sarah Friar, directrice financière d’OpenAI, reste prudente. Elle assure qu’aucune décision n’a encore été prise, mais qu’ils réfléchissent à
Kevin Weil, chef produit chez OpenAI, a d’ailleurs supervisé des stratégies publicitaires chez Instagram. La maison semble armée si jamais elle se lance. Mais tout le monde n’est pas d’accord : Sam Altman, le PDG d’OpenAI, voit cette option comme un
En attendant, OpenAI exploite des solutions plus traditionnelles, comme les abonnements ou les licences pour entreprises. Ça fonctionne bien pour l’instant, mais avec la concurrence qui pousse (coucou Perplexity et ses pubs déjà intégrées), OpenAI devra peut-être changer son fusil d’épaule. L’enjeu sera de trouver un équilibre entre rentabilité et respect des utilisateurs.
On ne peut pas encore crier au scandale, mais l’idée est sur la table. Si OpenAI se laisse tenter, il faudra espérer que ça ne transforme pas ChatGPT en panneau publicitaire géant. Pour l’instant, profitons des réponses non sponsorisées… tant que ça dure.
Des revenus qui explosent, mais des coûts qui flambent
ChatGPT, lancé il y a deux ans, attire aujourd’hui plus de 250 millions d’utilisateurs actifs chaque semaine. Un succès incontestable, mais aussi très coûteux. Former et maintenir des modèles d’intelligence artificielle de pointe n’est pas donné : OpenAI brûle déjà plus de 5 milliards de dollars par an. Résultat, même avec des abonnements et la vente d’accès API, ça ne suffit pas. L’entreprise pourrait bientôt se tourner vers une option déjà bien rodée : la publicité.
Oui mais c’est risqué
Sarah Friar, directrice financière d’OpenAI, reste prudente. Elle assure qu’aucune décision n’a encore été prise, mais qu’ils réfléchissent à
comment et oùdes publicités pourraient être mises en place. Dans les coulisses, l’entreprise s’entoure de pointures venues de Google et Meta, ce qui montre bien que l’idée n’est pas anodine.
Kevin Weil, chef produit chez OpenAI, a d’ailleurs supervisé des stratégies publicitaires chez Instagram. La maison semble armée si jamais elle se lance. Mais tout le monde n’est pas d’accord : Sam Altman, le PDG d’OpenAI, voit cette option comme un
dernier recours. Il a confié récemment que l’association pub et IA le
dérangeait profondément. Imaginez demander à ChatGPT une idée de voyage et qu’il vous balance une pub pour une agence… Un peu limite, et peut-être même un peu casse gueule.
Y a-t-il d’autres options ?
En attendant, OpenAI exploite des solutions plus traditionnelles, comme les abonnements ou les licences pour entreprises. Ça fonctionne bien pour l’instant, mais avec la concurrence qui pousse (coucou Perplexity et ses pubs déjà intégrées), OpenAI devra peut-être changer son fusil d’épaule. L’enjeu sera de trouver un équilibre entre rentabilité et respect des utilisateurs.
On ne peut pas encore crier au scandale, mais l’idée est sur la table. Si OpenAI se laisse tenter, il faudra espérer que ça ne transforme pas ChatGPT en panneau publicitaire géant. Pour l’instant, profitons des réponses non sponsorisées… tant que ça dure.