Allemagne veut devenir un acteur majeur des semi-conducteurs
Par Vincent Lautier - Publié le
L’Allemagne prévoit d’investir environ 2 milliards d’euros dans le secteur des semi-conducteurs. Ce programme, soutenu par des subventions, a pour but de renforcer la compétitivité nationale et réduire la dépendance vis-à-vis des fournisseurs asiatiques et américains.
Ce projet s’inscrit dans une stratégie européenne plus large pour promouvoir une forme d’autonomie technologique, jugée particulièrement sensible, depuis les perturbations des chaînes d’approvisionnement lors de la pandémie de COVID-19. Le gouvernement allemand a donc ouvert un appel à candidatures pour les entreprises souhaitant bénéficier de ces subventions. Une initiative qui s’aligne avec les objectifs de l’European Chips Act, qui aimerait porter la part de l’Europe dans le marché mondial des semi-conducteurs à 20 % d’ici 2030. Le montant définitif des fonds disponibles reste incertain, les autorités évoquent une enveloppe
L’industrie allemande des semi-conducteurs existe déjà, et elle a récemment fait face à des défis importants. Intel, qui avait initialement prévu de construire une usine estimée à 30 milliards d’euros à Magdebourg avec une subvention de 10 milliards d’euros, a suspendu ce projet pour des raisons financières. D’autres entreprises, comme ZF Friedrichshafen et Wolfspeed, ont également reporté leurs projets de développements en Allemagne, ce qui a fragilisé un peu davantage ce secteur stratégique.
La montée des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, exacerbée par des désaccords sur la technologie et la souveraineté de Taïwan, presse l’Europe pour quelle améliore son autonomie technologique. Les semi-conducteurs, essentiels vous le savez, pour des secteurs aussi variés que l’automobile, les télécommunications ou la défense, jouent un rôle vital dans cette dynamique. Pour l’Allemagne, cette initiative a une importance particulière, alors que l’industrie automobile, pilier de son économie, traverse une période de transition complexe, et c’est peu dire.
Cet investissement massif marque une étape importante dans la transition industrielle allemande. En soutenant les entreprises capables de dépasser les normes actuelles de production, l’Allemagne cherche à consolider une filière, pour la rendre plus compétitive et durable dans le temps. Il y a malgré tout une incertitude liée aux prochaines élections fédérales en février 2025, qui pourrait influencer la concrétisation de cette ambition.
Un investissement dans une industrie stratégique
Ce projet s’inscrit dans une stratégie européenne plus large pour promouvoir une forme d’autonomie technologique, jugée particulièrement sensible, depuis les perturbations des chaînes d’approvisionnement lors de la pandémie de COVID-19. Le gouvernement allemand a donc ouvert un appel à candidatures pour les entreprises souhaitant bénéficier de ces subventions. Une initiative qui s’aligne avec les objectifs de l’European Chips Act, qui aimerait porter la part de l’Europe dans le marché mondial des semi-conducteurs à 20 % d’ici 2030. Le montant définitif des fonds disponibles reste incertain, les autorités évoquent une enveloppe
dans la fourchette basse des deux milliards d’euros.
Une industrie en difficulté malgré les initiatives
L’industrie allemande des semi-conducteurs existe déjà, et elle a récemment fait face à des défis importants. Intel, qui avait initialement prévu de construire une usine estimée à 30 milliards d’euros à Magdebourg avec une subvention de 10 milliards d’euros, a suspendu ce projet pour des raisons financières. D’autres entreprises, comme ZF Friedrichshafen et Wolfspeed, ont également reporté leurs projets de développements en Allemagne, ce qui a fragilisé un peu davantage ce secteur stratégique.
Une réponse aux tensions géopolitiques
La montée des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, exacerbée par des désaccords sur la technologie et la souveraineté de Taïwan, presse l’Europe pour quelle améliore son autonomie technologique. Les semi-conducteurs, essentiels vous le savez, pour des secteurs aussi variés que l’automobile, les télécommunications ou la défense, jouent un rôle vital dans cette dynamique. Pour l’Allemagne, cette initiative a une importance particulière, alors que l’industrie automobile, pilier de son économie, traverse une période de transition complexe, et c’est peu dire.
Une stratégie tournée vers l’avenir
Cet investissement massif marque une étape importante dans la transition industrielle allemande. En soutenant les entreprises capables de dépasser les normes actuelles de production, l’Allemagne cherche à consolider une filière, pour la rendre plus compétitive et durable dans le temps. Il y a malgré tout une incertitude liée aux prochaines élections fédérales en février 2025, qui pourrait influencer la concrétisation de cette ambition.