Marc Cherry, le créateur de Desperate Housewives, ne manque pas de propositions pour revisiter Wisteria Lane. Mais attention, oubliez l’idée de retrouver Gabrielle, Bree, Susan ou Lynette dans une version mise à jour. Son plan ? Un préquel qui plongerait cette rue iconique… dans les années 1960. Une bonne idée !
Wisteria Lane au cœur du projet
Cherry l’avoue : Wisteria Lane est le personnage qui lui manque le plus à écrire. Ce quartier fictif, avec ses maisons impeccables et ses secrets bien cachés, a marqué l’histoire de la télévision. « J’aimerais voir ce qu’on pourrait faire en 1966 », confie-t-il. Il imagine un décor vibrant, avec une ambiance propre à cette époque, tout en retrouvant les drames et intrigues qui ont fait la renommée de la série.
Depuis la fin de Desperate Housewives en 2012, Cherry affirme que près de 70 000 personnes lui ont demandé un reboot. Si l’idée le séduit, il reste prudent : Pour faire un reboot, il faut une vraie raison artistique. Ce n’est pas juste pour surfer sur la nostalgie.
Un casting qui n’aura rien à voir
Même si le lien reste fort avec les anciens acteurs, ce reboot ne les inclurait probablement pas. Marc Cherry reste cependant proche du casting original, qu’il considère comme l’un des grands atouts de la série. « Les dieux du casting étaient avec moi, » plaisante-t-il. Il évoque ses retrouvailles régulières avec Felicity Huffman, Marcia Cross ou encore Eva Longoria. « Chaque fois qu’on se voit, c’est comme si le temps n’avait pas passé. »
Mais il le dit franchement : un retour à Wisteria Lane avec les actrices emblématiques serait compliqué, voire impossible. À la place, son idée se concentrerait sur une toute nouvelle dynamique, portée par l’énergie et les codes des sixties.
Avec ses 180 épisodes désormais disponibles en streaming (sur Disney+ par exemple), Desperate Housewives continue de toucher un nouveau public. Marc Cherry reste fier de la série, surtout de sa première saison, qu’il qualifie de souvenir impérissable. Mais il se dit aujourd’hui plus aguerri : J’ai tellement appris sur ce projet. Si je devais le refaire, je serais encore meilleur.
Alors, bientôt un retour ?
Pour l’instant, rien n’est acté. Cherry réfléchit à cette éventuelle plongée dans le passé, mais garde une condition clé : il faut que le projet ait du sens. « Si ça se fait, ce sera parce qu’on a trouvé une bonne raison de raconter une nouvelle histoire, pas juste pour relancer la machine. »
