Ce volcan entouré de sa « forêt des Gobelins » existe vraiment, et c’est fou
Par Vincent Lautier - Publié le
Si on vous disait qu’un volcan en Nouvelle-Zélande est entouré d’une forêt parfaitement circulaire, vous penseriez à un début de scénario pour un film de Miyazaki non ? Pourtant, tout ceci existe vraiment, et a une explication bien plus terre-à-terre. Voici ce qu’on sait sur le mont Taranaki et sa célèbre « forêt des Gobelins ».
Le mont Taranaki, aussi appelé mont Egmont, se dresse fièrement sur l’île du
Appelée la
Si ce cercle impressionne, il faut remercier les humains (en partie). Dans les années 1880, un vaste défrichement a été mené autour du mont pour laisser place à des pâturages. Mais les autorités de l’époque ont décidé de préserver une zone forestière autour du volcan, donnant naissance à cette démarcation nette entre nature sauvage et terres agricoles. Depuis, la forêt est protégée dans le cadre du parc national d’Egmont, l’un des premiers parcs nationaux de Nouvelle-Zélande.
Dormant depuis 1854, le mont Taranaki reste pourtant un volcan actif. Avec une probabilité de 30 à 50 % d’une éruption majeure dans les 50 prochaines années, il est sous surveillance constante. Son cycle éruptif de 500 ans, ponctué d’effondrements majeurs, a largement sculpté son relief actuel.
Pour les Māori, le mont Taranaki n’est pas juste un volcan, c’est un ancêtre. En 2017, cette montagne a même obtenu les mêmes droits légaux qu’une personne, une reconnaissance de son rôle spirituel pour les communautés locales.
Que ce soit pour sa forme unique ou son statut sacré, le mont Taranaki reste une icône néo-zélandaise. Et si vous vous demandez : non, pas besoin de gobelins pour rendre ce lieu captivant.
Une forêt qui intrigue même depuis l’espace
Le mont Taranaki, aussi appelé mont Egmont, se dresse fièrement sur l’île du
Norden Nouvelle-Zélande avec ses 2 518 mètres d’altitude. Mais ce n’est pas seulement son cône volcanique presque parfait qui attire l’attention. Ce qui marque, c’est cette étrange forêt circulaire qui entoure ses flancs, bien visible depuis l’espace.
Appelée la
forêt des Gobelins, cette zone dense et sombre est peuplée de kāmahi et de rimu, des arbres dont les troncs tordus et couverts de mousses et lichens semblent tout droit sortis d’un conte. Mais cet effet de
forêt hantéen’a rien de surnaturel : les arbres ont dû pousser sur les vestiges de forêts anciennes détruites par les éruptions passées, d’où leurs formes torturées.
Un cercle presque parfait… merci l’homme
Si ce cercle impressionne, il faut remercier les humains (en partie). Dans les années 1880, un vaste défrichement a été mené autour du mont pour laisser place à des pâturages. Mais les autorités de l’époque ont décidé de préserver une zone forestière autour du volcan, donnant naissance à cette démarcation nette entre nature sauvage et terres agricoles. Depuis, la forêt est protégée dans le cadre du parc national d’Egmont, l’un des premiers parcs nationaux de Nouvelle-Zélande.
Un volcan actif qui attend son heure
Dormant depuis 1854, le mont Taranaki reste pourtant un volcan actif. Avec une probabilité de 30 à 50 % d’une éruption majeure dans les 50 prochaines années, il est sous surveillance constante. Son cycle éruptif de 500 ans, ponctué d’effondrements majeurs, a largement sculpté son relief actuel.
Sacré, au sens propre
Pour les Māori, le mont Taranaki n’est pas juste un volcan, c’est un ancêtre. En 2017, cette montagne a même obtenu les mêmes droits légaux qu’une personne, une reconnaissance de son rôle spirituel pour les communautés locales.
Que ce soit pour sa forme unique ou son statut sacré, le mont Taranaki reste une icône néo-zélandaise. Et si vous vous demandez : non, pas besoin de gobelins pour rendre ce lieu captivant.