Concurrence déloyale : Google pourrait être contraint de se séparer de Chrome
Par Laurence - Publié le
L’administration américaine intensifie ses efforts pour limiter le monopole de Google dans la recherche en ligne. Apparemment, le gouvernement va demander en justice la séparation avec son navigateur Chrome.
Cette démarche s’inscrit dans une série d’actions antitrust visant à rééquilibrer les acteurs du numérique et pourrait marquer un tournant dans la régulation des grandes entreprises technologiques et avoir des conséquences en dehors des Etats-Unis. D'après Bloomberg, le ministère de la Justice compte également exiger des mesures concernant les nouveaux outils d'intelligence artificielle générative et son système d'exploitation mobile Android.
Après la condamnation de 2023, Amit Mehta, un juge fédéral de Washington, pourrait se prononcer sur la peine en août 2025, après avoir reçu la requête officielle des autorités en novembre et entendu les deux parties lors d'une audition spéciale en avril prochain.
Une telle sanction contre le géant des technologies, qui a été reconnu coupable de pratiques anticoncurrentielles dans la gestion de son célèbre moteur de recherche, serait historique. Une situation qui n'est pas sans rappeler les tentatives de démantèlement de Microsoft dans les années 2000.
Chrome, utilisé par plus de 3,3 milliards de personnes, est considéré comme un point d’entrée essentiel pour maintenir les utilisateurs dans l’écosystème Google. La séparation permettrait de limiter la domination de la firme. En cas de scission, cela pourrait créer des opportunités pour des services alternatifs, comme Bing ou DuckDuckGo.
Parmi les autres mesures, le gouvernement souhaiterait couper Android de certains produits phares, comme Google Search et Google Play, et ce, afin d'offrir aux développeurs et utilisateurs davantage de choix. Enfin, il s'agirait également de mieux encadrer les résultats d’IA générative. Les autorités souhaitent examiner comment ces réponses affectent la concurrence et le partage de revenus avec les éditeurs.
De son côté, Google a annoncé son intention de faire appel de toute décision défavorable affirmant que ses pratiques bénéficient aux utilisateurs, tout en améliorant la rapidité et la pertinence des recherches.
Une scission demandée en justice
Cette démarche s’inscrit dans une série d’actions antitrust visant à rééquilibrer les acteurs du numérique et pourrait marquer un tournant dans la régulation des grandes entreprises technologiques et avoir des conséquences en dehors des Etats-Unis. D'après Bloomberg, le ministère de la Justice compte également exiger des mesures concernant les nouveaux outils d'intelligence artificielle générative et son système d'exploitation mobile Android.
Après la condamnation de 2023, Amit Mehta, un juge fédéral de Washington, pourrait se prononcer sur la peine en août 2025, après avoir reçu la requête officielle des autorités en novembre et entendu les deux parties lors d'une audition spéciale en avril prochain.
Une telle sanction contre le géant des technologies, qui a été reconnu coupable de pratiques anticoncurrentielles dans la gestion de son célèbre moteur de recherche, serait historique. Une situation qui n'est pas sans rappeler les tentatives de démantèlement de Microsoft dans les années 2000.
Quelles sont les autres demandes ?
Chrome, utilisé par plus de 3,3 milliards de personnes, est considéré comme un point d’entrée essentiel pour maintenir les utilisateurs dans l’écosystème Google. La séparation permettrait de limiter la domination de la firme. En cas de scission, cela pourrait créer des opportunités pour des services alternatifs, comme Bing ou DuckDuckGo.
Parmi les autres mesures, le gouvernement souhaiterait couper Android de certains produits phares, comme Google Search et Google Play, et ce, afin d'offrir aux développeurs et utilisateurs davantage de choix. Enfin, il s'agirait également de mieux encadrer les résultats d’IA générative. Les autorités souhaitent examiner comment ces réponses affectent la concurrence et le partage de revenus avec les éditeurs.
De son côté, Google a annoncé son intention de faire appel de toute décision défavorable affirmant que ses pratiques bénéficient aux utilisateurs, tout en améliorant la rapidité et la pertinence des recherches.