L’hebdomadaire Le Point, victime à son tour d'un important vol de données
Par Laurence - Publié le
Depuis quelques semaines, pas un seul jour ne se passe sans une nouvelle affaire de vol de données en France ! A ce rythme, on commence à se poser des sérieuses questions sur la sécurité des informations personnelles...
Ainsi, on apprend aujourd'hui que l'hebdomadaire Le Point a été victime d’une importante fuite de données. Cette dernière a entraîné -là encore- la diffusion d’informations provenant d’un outil de gestion client utilisé par un sous-traitant du journal. On notera qu'il s'agit toujours du même mode opératoire utilisé ces derniers temps.
Le 13 novembre dernier, un pirate a publié une annonce sur un forum de discussion, affirmant posséder une base de données contenant les informations personnelles de 900 000 personnes. Ces données incluraient noms, prénoms, adresses e-mail, numéros de téléphone et adresses postales. En échange, le pirate demanderait
Le Point a confirmé l’incident sans valider le nombre de victimes avancé. Alerté par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), le journal a donc appliqué la procédure habituelle, à savoir un dépôt de plainte auprès du parquet de Paris et une information officielle de la CNIL. Une ligne téléphonique -01 86 56 72 35- spécialement dédiée a également été mise en place pour les abonnés et anciens abonnés qui pourraient avoir été touchés.
Cet incident s’inscrit dans un contexte plus large où plusieurs médias français, tels que Libération et La Croix, ont récemment subi des attaques informatiques, souvent liées à des rançongiciels visant à paralyser leurs systèmes.
Mais cela aurait pu être pire. Après tout, Boulanger, Free, SFR ou encore l'Assurance Retraite ont été victimes récemment de plusieurs attaques, avec -à chaque fois- des vols de données énormes de plusieurs millions de ses clients mobiles avec cette fois-ci des coordonnées bancaires dans la nature.
900 000 personnes potentiellement touchées
Ainsi, on apprend aujourd'hui que l'hebdomadaire Le Point a été victime d’une importante fuite de données. Cette dernière a entraîné -là encore- la diffusion d’informations provenant d’un outil de gestion client utilisé par un sous-traitant du journal. On notera qu'il s'agit toujours du même mode opératoire utilisé ces derniers temps.
Le 13 novembre dernier, un pirate a publié une annonce sur un forum de discussion, affirmant posséder une base de données contenant les informations personnelles de 900 000 personnes. Ces données incluraient noms, prénoms, adresses e-mail, numéros de téléphone et adresses postales. En échange, le pirate demanderait
juste350 euros et a diffusé un échantillon pour prouver la légitimité de sa revendication.
Le Point a confirmé l’incident sans valider le nombre de victimes avancé. Alerté par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), le journal a donc appliqué la procédure habituelle, à savoir un dépôt de plainte auprès du parquet de Paris et une information officielle de la CNIL. Une ligne téléphonique -01 86 56 72 35- spécialement dédiée a également été mise en place pour les abonnés et anciens abonnés qui pourraient avoir été touchés.
Nous prenons cette cyberattaque contre l'un de nos partenaires avec le plus grand sérieux et mettons tout en œuvre pour protéger les données de nos lecteurs. Dans un contexte où les médias sont particulièrement ciblés par les pirates informatiques, cet incident nous rappelle que personne n'est à l'abri. Notre rédaction, qui n'a pas été touchée, poursuit son travail d'information en toute indépendance, pendant que nous renforçons nos dispositifs de cybersécurité, a indiqué François Claverie, directeur général délégué de Sebdo Le Point.
Une multiplication inquiétante des piratages
Cet incident s’inscrit dans un contexte plus large où plusieurs médias français, tels que Libération et La Croix, ont récemment subi des attaques informatiques, souvent liées à des rançongiciels visant à paralyser leurs systèmes.
Mais cela aurait pu être pire. Après tout, Boulanger, Free, SFR ou encore l'Assurance Retraite ont été victimes récemment de plusieurs attaques, avec -à chaque fois- des vols de données énormes de plusieurs millions de ses clients mobiles avec cette fois-ci des coordonnées bancaires dans la nature.