La plateforme Steam laisserait proliférer des contenus haineux
Par Vincent Lautier - Publié le
L’Anti-Defamation League (ADL) accuse Valve, éditeur de la plateforme Steam, de permettre la prolifération de contenus haineux et extrémistes en raison de politiques de modération jugées trop permissives.
Selon un rapport publié par l’Anti-Defamation League, la plateforme de jeux vidéo Steam, qui compte environ 30 millions d’utilisateurs actifs en permanence, serait un foyer de contenus extrémistes. En analysant 1,2 milliard de données publiques, l’ADL a identifié 1,83 million d’exemples de contenus haineux, tels que des symboles nazis, des références à des organisations terroristes et des images glorifiant des actes de violence. Parmi les symboles les plus récurrents figurent des caricatures de
L’ADL pointe la gestion très laxiste de Valve concernant la modération des contenus problématiques. Bien que Steam interdise certains comportements, tels que l’incitation à la violence réelle, ses règles ne mentionnent pas explicitement les idéologies extrémistes. L’organisation critique l’approche permissive de Valve, qui, bien que techniquement capable de modérer efficacement, n’intervient que rarement, le plus souvent sous pression extérieure. Steam est considéré comme un mauvais élève, surtout en comparaison avec d’autres plateformes comme Roblox ou Discord, qui imposent des directives strictes contre l’extrémisme.
Le rapport évoque des cas précis, comme celui d’un adolescent en Turquie ayant commis une attaque après avoir partagé des contenus extrémistes sur Steam. Des milliers de comptes glorifient des terroristes ou diffusent des messages haineux, ce qui, selon l’ADL, pourrait favoriser la radicalisation. Des études montrent également que 14 % des joueurs de Counter-Strike 2 et 11 % de Dota 2 ont été exposés à des croyances suprémacistes blanches, contre 6 % dans d’autres jeux comme Fortnite.
Face à ce problème, l’ADL appelle Valve à adopter des politiques explicites contre la haine et l’extrémisme. L’organisation insiste sur la nécessité pour l’industrie vidéoludique de prendre ses responsabilités, alors que les jeux en ligne deviennent des espaces de socialisation majeurs, exposant des millions d’utilisateurs à des contenus problématiques, en particulier les plus jeunes.
Cette problématique soulève des questions importantes : en particulier sur la pertinence de laisser des enfants et adolescents utiliser ce type de plateforme sans surveillance.
Un rapport alarmant sur la modération de Steam
Selon un rapport publié par l’Anti-Defamation League, la plateforme de jeux vidéo Steam, qui compte environ 30 millions d’utilisateurs actifs en permanence, serait un foyer de contenus extrémistes. En analysant 1,2 milliard de données publiques, l’ADL a identifié 1,83 million d’exemples de contenus haineux, tels que des symboles nazis, des références à des organisations terroristes et des images glorifiant des actes de violence. Parmi les symboles les plus récurrents figurent des caricatures de
Pepe the Frogà connotation haineuse et des swastikas. Le rapport révèle également que des groupes et des utilisateurs utilisent ouvertement des avatars et des textes à caractère extrémiste.
Des politiques de modération critiquées
L’ADL pointe la gestion très laxiste de Valve concernant la modération des contenus problématiques. Bien que Steam interdise certains comportements, tels que l’incitation à la violence réelle, ses règles ne mentionnent pas explicitement les idéologies extrémistes. L’organisation critique l’approche permissive de Valve, qui, bien que techniquement capable de modérer efficacement, n’intervient que rarement, le plus souvent sous pression extérieure. Steam est considéré comme un mauvais élève, surtout en comparaison avec d’autres plateformes comme Roblox ou Discord, qui imposent des directives strictes contre l’extrémisme.
Des exemples concrets de dérives
Le rapport évoque des cas précis, comme celui d’un adolescent en Turquie ayant commis une attaque après avoir partagé des contenus extrémistes sur Steam. Des milliers de comptes glorifient des terroristes ou diffusent des messages haineux, ce qui, selon l’ADL, pourrait favoriser la radicalisation. Des études montrent également que 14 % des joueurs de Counter-Strike 2 et 11 % de Dota 2 ont été exposés à des croyances suprémacistes blanches, contre 6 % dans d’autres jeux comme Fortnite.
Recommandations pour une régulation stricte
Face à ce problème, l’ADL appelle Valve à adopter des politiques explicites contre la haine et l’extrémisme. L’organisation insiste sur la nécessité pour l’industrie vidéoludique de prendre ses responsabilités, alors que les jeux en ligne deviennent des espaces de socialisation majeurs, exposant des millions d’utilisateurs à des contenus problématiques, en particulier les plus jeunes.
Cette problématique soulève des questions importantes : en particulier sur la pertinence de laisser des enfants et adolescents utiliser ce type de plateforme sans surveillance.