Johnny Somali : la descente aux enfers d’un Youtubeur provocateur en Corée du Sud
Par Vincent Lautier - Publié le
Johnny Somali, Youtubeur américain habitué des provocations, se retrouve dans une situation bien complexe en Corée du Sud, où il fait face à des accusations qui pourraient le mener derrière les barreaux. Entre perturbations publiques et comportements irrespectueux, son parcours sulfureux a fini par attirer l’attention des autorités locales, qui lui ont imposé une interdiction de quitter le pays.
Le 17 octobre dernier, Johnny Somali, de son vrai nom Ramsey Khalid Ismael, a provoqué une scène dans un magasin de Mapo-gu, à Séoul, après s’être vu refuser l’autorisation de consommer de l’alcool sur place. En réponse, il a renversé des nouilles instantanées et proféré des remarques sexistes à l’encontre d’un employé, qui a appelé la police. Cette altercation, diffusée en direct, n’a pas tardé à faire le tour des réseaux, accentuant le sentiment de lassitude (c’est peu dire) envers le Youtubeur. Les autorités coréennes ont alors pris la décision de lui interdire de quitter le territoire en attendant les résultats de l’enquête.
Dans une autre vidéo controversée, Johnny Somali a enfoncé le clou en s’affichant dans une posture irrespectueuse devant la Statue de la Paix à Itaewon, un monument rendant hommage aux victimes de l’esclavage sexuel durant l’occupation japonaise. La scène, où il embrasse la statue et twerke ensuite devant elle, a suscité une vive indignation en Corée du Sud. Malgré ses excuses, où il prétend ne pas avoir saisi la symbolique du lieu, son geste est perçu comme une énième provocation, laissant peu de place à la clémence de l’opinion publique.
Les choses se sont corsées pour Johnny Somali lorsqu’il a publié un deepfake impliquant la streameuse coréenne bongbong_IRL, où il la présente faussement comme étant sa compagne. Les images, générées par intelligence artificielle, les montraient dans une situation intime, a provoqué des réactions d’indignation. D’abord amusée, la streameuse a finalement porté plainte, et la justice coréenne, très réactive sur les infractions liées aux deepfakes, pourrait lui infliger jusqu’à sept ans de prison si les accusations sont retenues.
Avec ce cocktail de provocations, Johnny Somali s’est attiré une accumulation d’accusations qui risquent de peser lourd. Sa réputation de fauteur de troubles, déjà bien ancrée après des incidents similaires au Japon et en Israël, pourrait cette fois lui coûter cher. En Corée du Sud, les autorités semblent prêtes à sévir contre les comportements irrespectueux et l’utilisation de deepfakes. Si ses actes sont jugés graves, une peine allant jusqu’à dix ans de prison pourrait être envisagée.
En attendant, ses vidéos ont été retirées de YouTube et son avenir dans le streaming paraît de plus en plus compromis.
Troubles dans un commerce et confrontation avec la police
Le 17 octobre dernier, Johnny Somali, de son vrai nom Ramsey Khalid Ismael, a provoqué une scène dans un magasin de Mapo-gu, à Séoul, après s’être vu refuser l’autorisation de consommer de l’alcool sur place. En réponse, il a renversé des nouilles instantanées et proféré des remarques sexistes à l’encontre d’un employé, qui a appelé la police. Cette altercation, diffusée en direct, n’a pas tardé à faire le tour des réseaux, accentuant le sentiment de lassitude (c’est peu dire) envers le Youtubeur. Les autorités coréennes ont alors pris la décision de lui interdire de quitter le territoire en attendant les résultats de l’enquête.
Un geste irrévérencieux devant un monument historique
Dans une autre vidéo controversée, Johnny Somali a enfoncé le clou en s’affichant dans une posture irrespectueuse devant la Statue de la Paix à Itaewon, un monument rendant hommage aux victimes de l’esclavage sexuel durant l’occupation japonaise. La scène, où il embrasse la statue et twerke ensuite devant elle, a suscité une vive indignation en Corée du Sud. Malgré ses excuses, où il prétend ne pas avoir saisi la symbolique du lieu, son geste est perçu comme une énième provocation, laissant peu de place à la clémence de l’opinion publique.
Accusation de deepfake et diffusion d’images manipulées
Les choses se sont corsées pour Johnny Somali lorsqu’il a publié un deepfake impliquant la streameuse coréenne bongbong_IRL, où il la présente faussement comme étant sa compagne. Les images, générées par intelligence artificielle, les montraient dans une situation intime, a provoqué des réactions d’indignation. D’abord amusée, la streameuse a finalement porté plainte, et la justice coréenne, très réactive sur les infractions liées aux deepfakes, pourrait lui infliger jusqu’à sept ans de prison si les accusations sont retenues.
Vers une sanction exemplaire ?
Avec ce cocktail de provocations, Johnny Somali s’est attiré une accumulation d’accusations qui risquent de peser lourd. Sa réputation de fauteur de troubles, déjà bien ancrée après des incidents similaires au Japon et en Israël, pourrait cette fois lui coûter cher. En Corée du Sud, les autorités semblent prêtes à sévir contre les comportements irrespectueux et l’utilisation de deepfakes. Si ses actes sont jugés graves, une peine allant jusqu’à dix ans de prison pourrait être envisagée.
En attendant, ses vidéos ont été retirées de YouTube et son avenir dans le streaming paraît de plus en plus compromis.