Le PDG de WonderFi kidnappé pour une rançon d’un million de dollars
Par Vincent Lautier - Publié le
Dean Skurka, PDG de la société canadienne de cryptomonnaies WonderFi, a été enlevé cette semaine à Toronto et contraint de payer une rançon d’un million de dollars pour être libéré. Une affaire qui met en lumière les risques croissants qui pèsent sur les figures de l’industrie crypto, souvent ciblées par des criminels attirés par les actifs numériques.
Dean Skurka a donc été kidnappé en pleine heure de pointe dans le quartier central de Toronto, à l’intersection de University Avenue et Richmond Street. Des individus non identifiés l’ont forcé à monter dans un véhicule, exigeant une rançon conséquente. La police, alertée peu avant 18 heures, a confirmé que Skurka a dû payer un million de dollars pour garantir sa libération. Le dirigeant a finalement été retrouvé sain et sauf dans la soirée à Centennial Park, à Etobicoke, sans blessure apparente. Il a assuré que les données et les fonds de son entreprise n’avaient pas été compromis lors de cet incident.
Les kidnappings et extorsions ciblant les acteurs du secteur des cryptomonnaies sont en hausse. Jameson Lopp, expert en sécurité dans cette industrie, précise que l’enlèvement de Skurka est le 171ᵉ incident de ce type depuis une dizaine d’années. La hausse récente du bitcoin, qui a atteint un sommet de plus de 75 000 dollars, ne fait qu’accentuer les risques. Contrairement aux banques et aux entreprises traditionnelles, les cryptomonnaies sont plus faciles à transférer, ce qui rend leurs détenteurs particulièrement vulnérables. De nombreux dirigeants de la cryptosphère n’ont pas mis en place de mesures de sécurité adaptées, malgré les risques croissants.
Suite à cet enlèvement, WonderFi, la plus grande plateforme d’échange crypto réglementée au Canada, a tenu à rassurer ses clients sur la sécurité de leurs actifs et informations. Appuyée par Kevin O’Leary, la société gère plus de 1,35 milliard de dollars d’actifs. Le kidnapping de Skurka intervient peu après la publication des résultats du troisième trimestre, marqués par une hausse de 153 % des revenus par rapport à l’année précédente. Si cette croissance reflète un intérêt accru pour les cryptomonnaies, l’incident montre un point faible de cette industrie en expansion : la sécurité physique de ses dirigeants.
Cet enlèvement est loin d’être un cas isolé au Canada. En 2022, un autre investisseur crypto, surnommé le
Enlèvement en plein centre-ville de Toronto
Dean Skurka a donc été kidnappé en pleine heure de pointe dans le quartier central de Toronto, à l’intersection de University Avenue et Richmond Street. Des individus non identifiés l’ont forcé à monter dans un véhicule, exigeant une rançon conséquente. La police, alertée peu avant 18 heures, a confirmé que Skurka a dû payer un million de dollars pour garantir sa libération. Le dirigeant a finalement été retrouvé sain et sauf dans la soirée à Centennial Park, à Etobicoke, sans blessure apparente. Il a assuré que les données et les fonds de son entreprise n’avaient pas été compromis lors de cet incident.
Un secteur de plus en plus visé par les criminels
Les kidnappings et extorsions ciblant les acteurs du secteur des cryptomonnaies sont en hausse. Jameson Lopp, expert en sécurité dans cette industrie, précise que l’enlèvement de Skurka est le 171ᵉ incident de ce type depuis une dizaine d’années. La hausse récente du bitcoin, qui a atteint un sommet de plus de 75 000 dollars, ne fait qu’accentuer les risques. Contrairement aux banques et aux entreprises traditionnelles, les cryptomonnaies sont plus faciles à transférer, ce qui rend leurs détenteurs particulièrement vulnérables. De nombreux dirigeants de la cryptosphère n’ont pas mis en place de mesures de sécurité adaptées, malgré les risques croissants.
WonderFi : assurer la sécurité des données des clients
Suite à cet enlèvement, WonderFi, la plus grande plateforme d’échange crypto réglementée au Canada, a tenu à rassurer ses clients sur la sécurité de leurs actifs et informations. Appuyée par Kevin O’Leary, la société gère plus de 1,35 milliard de dollars d’actifs. Le kidnapping de Skurka intervient peu après la publication des résultats du troisième trimestre, marqués par une hausse de 153 % des revenus par rapport à l’année précédente. Si cette croissance reflète un intérêt accru pour les cryptomonnaies, l’incident montre un point faible de cette industrie en expansion : la sécurité physique de ses dirigeants.
Un climat de plus en plus inquiétant pour les professionnels de la crypto
Cet enlèvement est loin d’être un cas isolé au Canada. En 2022, un autre investisseur crypto, surnommé le
Crypto King, avait également été kidnappé et torturé pour une rançon. Anthony Di Iorio, l’un des co-fondateurs d’Ethereum, avait même décidé de quitter le secteur en 2021 pour des raisons de sécurité. La volatilité et la portabilité des cryptomonnaies en font des cibles de choix pour les criminels. Tant que les dirigeants du secteur n’auront pas renforcé leurs mesures de sécurité, ces incidents pourraient bien se multiplier.