A quoi servira le bureau parisien d'OpenAI (ChatGPT) ?
Par Laurence - Publié le
Des bureaux à paris ! Mais pour quoi faire ?
Déjà présent à Londres, le créateur de ChatGPT vient de confirmer l'implantation de nouvelles antennes à Paris mais aussi à Bruxelles, à New York et à Singapour dans un communiqué officiel. Mais ce bureau dans la capitale -apparemment rue de la Boétie- n'aura pas un but uniquement commercial.
En effet, d'après Sam Altman, cette présence doit permettre à OpenAI
d'accéder au vivier de talents français(
La France est mondialement reconnue pour son innovation et son leadership en technologie et en IA. Nous sommes ravis d’ouvrir un bureau à Paris plus tard cette année et de faire partie de son écosystème dynamique. Avec une équipe sur place, nous pourrons collaborer étroitement avec les entreprises, institutions et développeurs français pour les aider à tirer pleinement parti des avantages de l’IA., a t-il rajouté.
Un contexte plutôt délicat
De son côté, Clara Chappaz -secrétaire d'Etat chargée de l'Intelligence artificielle et du Numérique- a précisé que
ce choix reflète le dynamisme croissant de notre écosystème français d'intelligence artificielle, que nous voulons positionner comme un des leaders mondiaux. Une annonce qui pourrait aussi servir la France et les projets présidentiels, puisque Paris accueillera en février 2025 le prochain sommet international de l'IA.
Mais l'arrivée de la firme américaine intervient aussi dans un contexte assez tendu avec les journalistes de l'Hexagone. Il y a quelques semaines, OpenAI a refusé d'ouvrir des négociations avec deux organismes de la presse française, et ce, afin de déterminer comment rémunérer l'utilisation des contenus des 800 titres qu'ils représentent.
Le message passe mal, surtout que la start-up est désormais valorisée à 157 milliards de dollars après sa dernière levée de fonds majeure de 6,6 milliards. Forcément ce succès, comme les départs successifs de ses dirigeants -critiquant la développement ChatGPT- ont attiré l'attention de la Commission Européenne, qui examine en ce moment le partenariat entre Microsoft et OpenAI et ses impacts sur la concurrence.