On connait peut-être le prochain partenaire d’Apple pour l’Apple Card
Par Laurence - Publié le
Voila presqu'un an que la nouvelle est tombée : le couple Apple et Goldman Sachs bat de l'aile, le divorce est proche... Mais qui aura les reins suffisamment solide pour reprendre l'Apple Card ?
D'après le Wall Street Journal, JPMorgan Chase serait actuellement en pourparlers avec Apple pour reprendre le programme Apple Card. Les choses seraient bien avancées et un accord pourrait même être envisagé dans les prochains mois. Apparemment, les pourparlers se sont accélérés ces dernières semaines sans que les détails aient été communiqués.
Par le passé, plusieurs noms ont été évoqués pour reprendre le flambeau, comme Synchrony Financial, Citigroup, Capital One, Discovery, AMEX, ou encore Barclays. Il avait déjà été question de discussions avec JPMorgan Chase, mais à cette époque elles n'auraient rien donné, au vue de la
Rappelons que Goldman Sachs cherchait depuis plusieurs mois un moyen de sortir de cet accord. En effet si la carte est un franc succès pour Cupertino (Apple Savings aurait enregistré plus d'un milliard de dollars de dépôt sur les quatre premiers jours de son lancement), ce n’est pas vraiment le cas pour la banque d’affaires, qui n'a fait que perdre de l'argent dans l'histoire.
D'après Reuters,
Un des points de frictions repose sur le sort des données personnelles des utilisateurs de l'Apple Card. En effet, fidèle à ses principes, Apple ne vend ni ne partagent ces dernières, même pas avec Goldman Sachs. Or, cette condition a empêché la banque de développer un accord lucratif. Aussi, il est probable que le prochain partenaire cherche à mettre la main sur tout ou partie de ces informations et que Cupertino refuse.
Enfin, d’autres inconvénients du partenariat en cours pourraient être renégociés. En effet, Goldman Sachs assume seul les provisions pour les pertes de crédit. Mais, pour augmenter leurs revenus, la firme californienne et la banque ont accordé des cartes à des clients ayant des cotes de crédit plus faibles ce qui entraine des provisions plus importantes.
Dans un futur accord, il serait tout à fait possible que Cupertino ne doive prendre en charge une partie de ces provisions. De même, les coûts commerciaux pourraient être modifiés. Actuellement, Apple assure ceux liés au marketing, Goldman Sachs de ceux liés services à la clientèle.
Une succession dans la douleur
D'après le Wall Street Journal, JPMorgan Chase serait actuellement en pourparlers avec Apple pour reprendre le programme Apple Card. Les choses seraient bien avancées et un accord pourrait même être envisagé dans les prochains mois. Apparemment, les pourparlers se sont accélérés ces dernières semaines sans que les détails aient été communiqués.
Par le passé, plusieurs noms ont été évoqués pour reprendre le flambeau, comme Synchrony Financial, Citigroup, Capital One, Discovery, AMEX, ou encore Barclays. Il avait déjà été question de discussions avec JPMorgan Chase, mais à cette époque elles n'auraient rien donné, au vue de la
réduction potentielle des bénéfices. Peut-être que les firmes ont trouvé un terrain d'entente depuis.
Petit rappel de l'histoire
Rappelons que Goldman Sachs cherchait depuis plusieurs mois un moyen de sortir de cet accord. En effet si la carte est un franc succès pour Cupertino (Apple Savings aurait enregistré plus d'un milliard de dollars de dépôt sur les quatre premiers jours de son lancement), ce n’est pas vraiment le cas pour la banque d’affaires, qui n'a fait que perdre de l'argent dans l'histoire.
D'après Reuters,
dans la recherche d'un nouveau partenaire, Goldman Sachs doit faire face à la pression des soumissionnaires pour réduire la valeur de sa participation afin de rendre le prix plus attractif.Autrement dit, il va falloir que Cupertino revoie sa copie et modifie certains termes de l'accord.
Un des points de frictions repose sur le sort des données personnelles des utilisateurs de l'Apple Card. En effet, fidèle à ses principes, Apple ne vend ni ne partagent ces dernières, même pas avec Goldman Sachs. Or, cette condition a empêché la banque de développer un accord lucratif. Aussi, il est probable que le prochain partenaire cherche à mettre la main sur tout ou partie de ces informations et que Cupertino refuse.
Enfin, d’autres inconvénients du partenariat en cours pourraient être renégociés. En effet, Goldman Sachs assume seul les provisions pour les pertes de crédit. Mais, pour augmenter leurs revenus, la firme californienne et la banque ont accordé des cartes à des clients ayant des cotes de crédit plus faibles ce qui entraine des provisions plus importantes.
Dans un futur accord, il serait tout à fait possible que Cupertino ne doive prendre en charge une partie de ces provisions. De même, les coûts commerciaux pourraient être modifiés. Actuellement, Apple assure ceux liés au marketing, Goldman Sachs de ceux liés services à la clientèle.