Star Wars : une nouvelle polémique pour Disney, on veut votre avis !
Par Vincent Lautier - Publié le
Une nouvelle polémique autour de Star Wars ? Ça faisait longtemps ! Cette fois-ci, c’est le retour numérique de l’acteur Peter Cushing dans Rogue One: A Star Wars Story (sorti en 2016) qui fait du bruit, et pas des moindres. L’acteur, décédé en 1994, est revenu à l’écran grâce à la magie des CGI, mais voilà que Kevin Francis, un producteur britannique proche de Cushing, a décidé de porter plainte contre la firme aux grandes oreilles.
Dans le monde du cinéma, on a vu de tout, mais ramener un acteur décédé pour rejouer un rôle culte grâce aux effets spéciaux ? C’est tout de même un gros pas en avant, et pas forcément dans le bon sens pour certains. Peter Cushing, qu’on connaît tous pour son interprétation du terrifiant Grand Moff Tarkin dans Star Wars: Un Nouvel Espoir, avait ainsi été recréé de toutes pièces pour Rogue One, avec l’accord (financier) de ses héritiers. Sauf que, pour Kevin Francis, un ami proche du regretté acteur, Cushing n’aurait jamais voulu qu’on utilise son image de cette manière. Une question éthique, donc, que beaucoup se posent aujourd’hui.
Un autre exemple marquant de cette pratique est celui de Carrie Fisher, alias Princesse Leia. Après son décès en 2016, elle a également été recréée numériquement pour apparaître dans les épisodes VIII et IX de Star Wars. Même si son retour a été salué par certains fans nostalgiques, beaucoup ont ressenti un malaise face à cette résurrection virtuelle. L’actrice, décédée juste avant le tournage de l’épisode IX, n’avait pas eu l’occasion de donner son avis sur cette décision. Là encore, des questions éthiques ont été soulevées, nourrissant un peu plus le débat autour de l’utilisation de l’image des acteurs disparus dans les grandes productions hollywoodiennes.
Dans l’affaire du moment, pour Disney, la défense est claire : un accord avait été signé avec les héritiers de Peter Cushing pour la modique somme de 36 000 dollars, ce qui, selon eux, leur permettait de le ressusciter pour les besoins du film. Mais Francis n’en démord pas. Pour lui, l’acteur n’aurait jamais donné son consentement s’il avait été en vie. Alors pourquoi cette plainte surgit-elle huit ans après la sortie du film ?
La Haute Cour du Royaume-Uni a estimé que la plainte était recevable. L’affaire suit donc son cours, même si Disney tente de convaincre qu’ils n’avaient pas besoin d’autorisation supplémentaire. Vous imaginez bien que l’entreprise aux milliards de dollars va tout faire pour se sortir de cette affaire sans trop de dégâts. Pour le moment, la juge a refusé d’annuler le procès, et Disney se prépare à se défendre.
Cette affaire pourrait bien secouer toute l’industrie du cinéma. L’utilisation posthume des acteurs via la technologie pourrait se généraliser ? Ou doit-on poser des limites éthiques ? On ne sait pas encore si Kevin Francis parviendra à faire plier Disney, mais une chose est sûre : cette bataille juridique risque de remettre en question certaines pratiques dans le monde du divertissement.
Alors, vous en pensez quoi ? Doit-on laisser les légendes du cinéma reposer en paix, ou la technologie doit-elle être libre de les faire revenir à l’écran ?
Une résurrection qui ne passe pas
Dans le monde du cinéma, on a vu de tout, mais ramener un acteur décédé pour rejouer un rôle culte grâce aux effets spéciaux ? C’est tout de même un gros pas en avant, et pas forcément dans le bon sens pour certains. Peter Cushing, qu’on connaît tous pour son interprétation du terrifiant Grand Moff Tarkin dans Star Wars: Un Nouvel Espoir, avait ainsi été recréé de toutes pièces pour Rogue One, avec l’accord (financier) de ses héritiers. Sauf que, pour Kevin Francis, un ami proche du regretté acteur, Cushing n’aurait jamais voulu qu’on utilise son image de cette manière. Une question éthique, donc, que beaucoup se posent aujourd’hui.
Un autre exemple marquant de cette pratique est celui de Carrie Fisher, alias Princesse Leia. Après son décès en 2016, elle a également été recréée numériquement pour apparaître dans les épisodes VIII et IX de Star Wars. Même si son retour a été salué par certains fans nostalgiques, beaucoup ont ressenti un malaise face à cette résurrection virtuelle. L’actrice, décédée juste avant le tournage de l’épisode IX, n’avait pas eu l’occasion de donner son avis sur cette décision. Là encore, des questions éthiques ont été soulevées, nourrissant un peu plus le débat autour de l’utilisation de l’image des acteurs disparus dans les grandes productions hollywoodiennes.
Disney va devoir se défendre
Dans l’affaire du moment, pour Disney, la défense est claire : un accord avait été signé avec les héritiers de Peter Cushing pour la modique somme de 36 000 dollars, ce qui, selon eux, leur permettait de le ressusciter pour les besoins du film. Mais Francis n’en démord pas. Pour lui, l’acteur n’aurait jamais donné son consentement s’il avait été en vie. Alors pourquoi cette plainte surgit-elle huit ans après la sortie du film ?
La justice est d'accord pour se pencher sur la question
La Haute Cour du Royaume-Uni a estimé que la plainte était recevable. L’affaire suit donc son cours, même si Disney tente de convaincre qu’ils n’avaient pas besoin d’autorisation supplémentaire. Vous imaginez bien que l’entreprise aux milliards de dollars va tout faire pour se sortir de cette affaire sans trop de dégâts. Pour le moment, la juge a refusé d’annuler le procès, et Disney se prépare à se défendre.
Cette affaire pourrait bien secouer toute l’industrie du cinéma. L’utilisation posthume des acteurs via la technologie pourrait se généraliser ? Ou doit-on poser des limites éthiques ? On ne sait pas encore si Kevin Francis parviendra à faire plier Disney, mais une chose est sûre : cette bataille juridique risque de remettre en question certaines pratiques dans le monde du divertissement.
Alors, vous en pensez quoi ? Doit-on laisser les légendes du cinéma reposer en paix, ou la technologie doit-elle être libre de les faire revenir à l’écran ?