En à peine deux ans, ChatGPT est devenu un incontournable de notre quotidien. Sorti à l’automne 2022 et en seulement deux mois, le chatbot comptait 100 millions de comptes enregistrés, et OpenAI une valorisation à hauteur de 29 milliards de dollars. Moins de deux ans après son lancement, l'heure est au bilan.
200 millions d'utilisateurs par semaine
En effet, le bot vient de franchir une nouvelle barre symbolique : celle des 200 millions d’utilisateurs actifs hebdomadaires. D'après les chiffres communiqués par la startup, il lui a fallu neuf mois supplémentaires pour doubler son nombre d’utilisateurs (sans compter apparemment ceux qui passent par d'autres systèmes). D'après Similarweb, le nombre de visites a été estimé à 2,9 milliards en mai 2024, soit très loin devant tous les autres.
Ces chiffres montrent le succès de cet outil qui continue de largement dominer le segment des bots conversationnels, malgré une concurrence ardue et tout aussi présente. En effet, après des débuts catastrophique, Google tente désormais de rattraper son retard avec un déploiement massif de Gemini dans ses nombreux services. Sans compter Claude, l'IA d’Anthropic. Dans une moindre mesure, il y a aussi Copilot de Microsoft mais celui-ci est basé sur GPT.
Image Similarweb
Quels projets pour l'avenir ?
Mais les ambitions de Sam Altman ne s'arrêtent pas là. En effet, OpenAI vient de passer un accord avec le gouvernement américain. Son objet ? La startup va ainsi ouvrir l'accès à ces derniers avant leur lancement, et ce, afin d'identifier notamment de possibles risques avant de lancer de nouveaux modèles de langage.
L'AI Safety Institute (Institut de la sécurité de l'intelligence artificielle) -qui a été créé en 2023 sous l'administration de Joe Biden- a justement conclu la même convention avec Anthropic, selon un communiqué publié hier. Les deux start-up se sont engagées à collaborer avec l'institut pour évaluer les capacités (des modèles) et les risques de sécurité mais également travailler sur des méthodes pour gérer ces risques.
Ces accords ne sont qu'un début, mais ils marquent une étape importante pour aider à orienter vers une approche responsable l'avenir de l'IA
