4e vague de licenciements pour Apple en 2024
Par Laurence - Publié le
Même si elle est moins touchée que les autres firmes techs, Apple annonce une quatrième vague de licenciement. Cette dernière concernera environ cent emplois de sa Division Services, principalement Apple Books (Livres) et Apple News.
D'après Mark Gurman, il s'agirait d'une mesure plutôt inattendue, qui n'a pas été précédée d'une quelconque information : les salariés concernés auraient été prévenus hier de la fin de leur contrat. Cette mesure reste beaucoup moins importante que chez d'autres entreprises technologiques au cours des dernières années.
Parmi les postes visés, on trouve un certain nombre d'ingénieurs qui n'ont pas pu être reclassés ailleurs. Pour l'avenir, Apple News -qui n'est disponible que dans certains pays- resterait
Cette année, Apple a procédé à plusieurs restructurations, dont un projet de 120 licenciements sur San Diego (fermeture d'un bureau d'exploitation de données de Siri), mais surtout la fin du projet Apple Car. En effet, tout le monde ne pourra pas être reclassé, plus de 2 000 personnes travaillant sur le projet de voiture électrique.
Mais les licenciements sont plus notables pour Apple. La firme a en effet répété -Tim Cook- qu'elle ne procéderait à des ruptures de contrats qu'en dernier recours.Depuis le début de l'année 2024, la liste des entreprises de la tech qui licencient ne cesse de s’allonger.
Premier en date, Zoom, après l’incroyable boom dû aux confinements, a dévoilé vouloir se séparer de 2% de ses effectifs soit 150 personnes. En janvier, PayPal dévoilait un plan pour se séparer de 2 500 employés (9% des effectifs). En février déjà, Snap, annonçait devoir se séparer de 10% de ses effectifs à travers le monde d’ici un an, soit environ 500 personnes sur les 5 300 employés qu'elle compte.
A cela, s'ajoutent iRobot (31% soit 350 personnes), Salesforce (1% soit 700 personnes), Microsoft (1 900 personnes), eBay (9% soit 1 000 personnes), Google (les données chiffrées ne sont pas officielles mais 1 000 personnes sont évoquées), TikTok (60 personnes), Riot Games (11% soit 530 personnes), Amazon (30 personnes), YouTube (100 personnes), Instagram (60 personnes), Twitch (35% soit 500 personnes).
Deux services concernés !
D'après Mark Gurman, il s'agirait d'une mesure plutôt inattendue, qui n'a pas été précédée d'une quelconque information : les salariés concernés auraient été prévenus hier de la fin de leur contrat. Cette mesure reste beaucoup moins importante que chez d'autres entreprises technologiques au cours des dernières années.
Parmi les postes visés, on trouve un certain nombre d'ingénieurs qui n'ont pas pu être reclassés ailleurs. Pour l'avenir, Apple News -qui n'est disponible que dans certains pays- resterait
un objectif pour les revenus des services, tandis qu'Apple Books serait
moins axé sur l'entreprise. Il faut dire que ce service -dont les performances sont assez inférieures par rapport à d'autres- est assez à la traine, notamment face à Audible d'Amazon. D'autant que les ebooks ne sont pas très rentables, et Cupertino ne peut pas vraiment marger, comme elle le fait pour l'App Store.
Cette année, Apple a procédé à plusieurs restructurations, dont un projet de 120 licenciements sur San Diego (fermeture d'un bureau d'exploitation de données de Siri), mais surtout la fin du projet Apple Car. En effet, tout le monde ne pourra pas être reclassé, plus de 2 000 personnes travaillant sur le projet de voiture électrique.
La tech en crise sociale
Mais les licenciements sont plus notables pour Apple. La firme a en effet répété -Tim Cook- qu'elle ne procéderait à des ruptures de contrats qu'en dernier recours.Depuis le début de l'année 2024, la liste des entreprises de la tech qui licencient ne cesse de s’allonger.
Premier en date, Zoom, après l’incroyable boom dû aux confinements, a dévoilé vouloir se séparer de 2% de ses effectifs soit 150 personnes. En janvier, PayPal dévoilait un plan pour se séparer de 2 500 employés (9% des effectifs). En février déjà, Snap, annonçait devoir se séparer de 10% de ses effectifs à travers le monde d’ici un an, soit environ 500 personnes sur les 5 300 employés qu'elle compte.
A cela, s'ajoutent iRobot (31% soit 350 personnes), Salesforce (1% soit 700 personnes), Microsoft (1 900 personnes), eBay (9% soit 1 000 personnes), Google (les données chiffrées ne sont pas officielles mais 1 000 personnes sont évoquées), TikTok (60 personnes), Riot Games (11% soit 530 personnes), Amazon (30 personnes), YouTube (100 personnes), Instagram (60 personnes), Twitch (35% soit 500 personnes).