Affaire WikiLeaks : Julian Assange est (presque) libre !
Par Laurence - Publié le
L‘histoire va bientôt se terminer pour le plus célèbre lanceur d’alerte, Julian Assange, qui vient de conclure un accord de plaider-coupable avec la justice américaine mettant fin à dix-sept années de procédure
En effet, après cinq ans de détention au Royaume-Uni, le fondateur de WikiLeaks a accepté de reconnaître sa participation pour un seul des chefs d'accusation retenus contre lui, à savoir un
Ce matin, Julian Assange a quitté la prison londonienne de haute sécurité, dans laquelle il était incarcéré. Il s'est envolé -sous bonne escorte- vers Saipan, aux îles Mariannes, où une audience est prévue demain matin à 9 heures (heure locale) pour fixer sa condamnation.
Globalement cette dernière devrait être fixée à soixante-deux mois, ce qu’il a déjà effectué. Il devrait logiquement quitter libre le tribunal et rentrer chez lui, en Australie. Après des années de batailles juridiques, son entourage multiplie les témoignages de soulagement depuis ces dernières heures.
Globalement, les autorités US lui reprochent d'avoir publié en 2010 plus de 700 000 documents confidentiels sur les activités militaires et diplomatiques américaines, notamment en Irak et en Afghanistan. Julian Assange est alors visé par dix-huit chefs d'accusation, soit une peine théorique pouvant aller jusqu'à 175 ans de prison (comme le prévoit le droit américain).
Pendant la campagne présidentielle américaine de 2016, Julian Assange révèle aussi des milliers de courriels piratés provenant du Parti démocrate et de l'équipe d'Hillary Clinton -des révélations applaudies par Donald Trump. Pour la CIA, ces derniers avaient été obtenus auprès d'agents russes, une accusation niée par WikiLeaks.
En 2011, cinq journaux (dont le New York Times, The Guardian et Le Monde) pourtant partenaires de WikiLeaks avaient condamné les méthodes de cette dernière, susceptibles d'exposer certaines de leurs sources. Mais ce dernier point n'a jamais vraiment été vérifié.
Le vol vers la liberté
En effet, après cinq ans de détention au Royaume-Uni, le fondateur de WikiLeaks a accepté de reconnaître sa participation pour un seul des chefs d'accusation retenus contre lui, à savoir un
complot pour obtenir et divulguer des informations relevant de la défense nationale.
Ce matin, Julian Assange a quitté la prison londonienne de haute sécurité, dans laquelle il était incarcéré. Il s'est envolé -sous bonne escorte- vers Saipan, aux îles Mariannes, où une audience est prévue demain matin à 9 heures (heure locale) pour fixer sa condamnation.
Globalement cette dernière devrait être fixée à soixante-deux mois, ce qu’il a déjà effectué. Il devrait logiquement quitter libre le tribunal et rentrer chez lui, en Australie. Après des années de batailles juridiques, son entourage multiplie les témoignages de soulagement depuis ces dernières heures.
Pour quelles infractions Julian Assange était-il poursuivi ?
Globalement, les autorités US lui reprochent d'avoir publié en 2010 plus de 700 000 documents confidentiels sur les activités militaires et diplomatiques américaines, notamment en Irak et en Afghanistan. Julian Assange est alors visé par dix-huit chefs d'accusation, soit une peine théorique pouvant aller jusqu'à 175 ans de prison (comme le prévoit le droit américain).
Pendant la campagne présidentielle américaine de 2016, Julian Assange révèle aussi des milliers de courriels piratés provenant du Parti démocrate et de l'équipe d'Hillary Clinton -des révélations applaudies par Donald Trump. Pour la CIA, ces derniers avaient été obtenus auprès d'agents russes, une accusation niée par WikiLeaks.
En 2011, cinq journaux (dont le New York Times, The Guardian et Le Monde) pourtant partenaires de WikiLeaks avaient condamné les méthodes de cette dernière, susceptibles d'exposer certaines de leurs sources. Mais ce dernier point n'a jamais vraiment été vérifié.