La pornographie en ligne et les enfants ? Une pandémie mondiale !
Par Laurence - Publié le
D’après une récente étude écossaise de l’institut Childlight, la société doit résoudre une nouvelle pandémie mondiale. Si cette dernière n’a pas le caractère du COVID, elle n’en est pas moins redoutable et touche tout particulièrement les enfants.
En effet, au cours des douze derniers mois, près d’un enfant sur huit dans le monde se serait retrouvé confronté ou exposé à des images à caractère sexuel, et ce, sans aucun consentement de sa part. Soit 302 millions de jeunes !
Cette étude de l'institut Childlight, une organisation œuvrant pour la sécurité des enfants qui dépend de l'université d'Edimbourg, évoque les trop nombreux contenus -photos comme vidéos- à caractère sexuel qui s'imposent aux internautes mineurs : pornographie, mais aussi chantage ou deepfakes. Paul Stanfield, le président de l'institut écossais, est sans appel : la situation nécessite
Entre autres chiffres, près de 20% des jeunes auraient été concernés en Europe de l’ouest. Par ailleurs, 12,5% des enfants dans le monde auraient été confrontés sur internet à des interactions à caractère sexuel qu’ils n’ont pas désirées.
L'étude souligne également la proportion importante des messages sexuels ou des cas de demandes d'actes sexuels de la part d'adultes et même d'autres jeunes. Elle dénonce notamment le chantage aux photos intimes, ou encore la nouvelle tendance : l'utilisation de l'IA pour créer des deepfakes.
Voila qui pourrait relancer le débat sur la majorité numérique en France ! Pour rappel, Le projet de loi oblige les réseaux sociaux à mettre en place une solution technique de contrôle et de vérification de l'âge de leurs utilisateurs et l'accord des parents (titulaires de l'autorité parentale) pour l'inscription des enfants de moins de 15 ans. Ce chiffre n'a pas été choisi au hasard, car il correspond à peu près à l'âge où on entre au lycée et auquel on peut consentir seul au traitement de ses données personnelles.
Le problème pratique qui va se poser (aux plateformes) est de trouver cette solution technique : copie obligatoire de la carte d'identité des mineurs et/ou de celle des parents ? conditions de transfert et de stockage ? QR code ? Autres système à définir (lequel ?) ?
Récemment, s'est à nouveau posé la question du contrôle de l’âge pour accéder aux sites X. Sur ce point, le régulateur du numérique a lancé une consultation sur un projet de référentiel, la solution retenue passant par la vérification via la carte bancaire. Mais cette solution a des limites, car les mineurs peuvent avoir une CB dans certaines conditions. Il y a donc beaucoup de questions et d'obligations, mais peu de réponse et de solutions pratiques sur le sujet !`
302 millions de victimes !
En effet, au cours des douze derniers mois, près d’un enfant sur huit dans le monde se serait retrouvé confronté ou exposé à des images à caractère sexuel, et ce, sans aucun consentement de sa part. Soit 302 millions de jeunes !
Cette étude de l'institut Childlight, une organisation œuvrant pour la sécurité des enfants qui dépend de l'université d'Edimbourg, évoque les trop nombreux contenus -photos comme vidéos- à caractère sexuel qui s'imposent aux internautes mineurs : pornographie, mais aussi chantage ou deepfakes. Paul Stanfield, le président de l'institut écossais, est sans appel : la situation nécessite
une réponse mondiale!
« C'est une pandémie mondiale qui est restée cachée trop longtemps »
Entre autres chiffres, près de 20% des jeunes auraient été concernés en Europe de l’ouest. Par ailleurs, 12,5% des enfants dans le monde auraient été confrontés sur internet à des interactions à caractère sexuel qu’ils n’ont pas désirées.
L'étude souligne également la proportion importante des messages sexuels ou des cas de demandes d'actes sexuels de la part d'adultes et même d'autres jeunes. Elle dénonce notamment le chantage aux photos intimes, ou encore la nouvelle tendance : l'utilisation de l'IA pour créer des deepfakes.
LA MAJORITÉ NUMÉRIQUE en France, utopique ?
Voila qui pourrait relancer le débat sur la majorité numérique en France ! Pour rappel, Le projet de loi oblige les réseaux sociaux à mettre en place une solution technique de contrôle et de vérification de l'âge de leurs utilisateurs et l'accord des parents (titulaires de l'autorité parentale) pour l'inscription des enfants de moins de 15 ans. Ce chiffre n'a pas été choisi au hasard, car il correspond à peu près à l'âge où on entre au lycée et auquel on peut consentir seul au traitement de ses données personnelles.
Le problème pratique qui va se poser (aux plateformes) est de trouver cette solution technique : copie obligatoire de la carte d'identité des mineurs et/ou de celle des parents ? conditions de transfert et de stockage ? QR code ? Autres système à définir (lequel ?) ?
Récemment, s'est à nouveau posé la question du contrôle de l’âge pour accéder aux sites X. Sur ce point, le régulateur du numérique a lancé une consultation sur un projet de référentiel, la solution retenue passant par la vérification via la carte bancaire. Mais cette solution a des limites, car les mineurs peuvent avoir une CB dans certaines conditions. Il y a donc beaucoup de questions et d'obligations, mais peu de réponse et de solutions pratiques sur le sujet !`