Après Apple, Bruxelles s'attaque à Microsoft (pas de jaloux !)
Par Laurence - Publié le
L'été dernier, la Commission avait fait connaitre la liste des entreprises qu'elle estimait devoir être soumises au DMA et certaines attendaient de voir leur sort trancher.
Depuis le début du mois de septembre, la Commission menait des investigations du côté d'Apple (iMessage), mais également de Microsoft (Bing, Edge et Microsoft Advertising) afin de déterminer si ces services doivent ou non se conformer au DMA. A l'époque, les deux firmes avait contesté leur statut de gatekeepers, qui les aurait placé comme des services de plate-forme de base soumises au nouveau règlement.
Après enquête, Bruxelles avait donné raison à Apple. Elle a admis qu'iMessage n'est pas suffisamment utilisé pour exiger une interopérabilité avec les services de messagerie tiers. En effet, le nombre d’utilisateurs actifs d’iPhone en Europe est bien largement en deçà de celui de smartphones Android.
Mais pour Teams, l'application de chat et de vidéoconférence pro de Microsoft, Bruxelles a décidé de la soumettre au DMA. Pour rappel, cette solution a été lancée par la société en 2016 afin de concurrencer la plateforme Slack, que Redmond avait un temps cherché à acheter.
Dans un second temps, Teams était montée en grade pour englober également Microsoft Classroom et Skype for Business. Et dans un troisième temps, Teams avait été regroupée au sein de Microsoft 365, soulevant des doutes sur l'existence d'un monopole et le respect du droit de la concurrence.
Microsoft a alors proposer de faire marcher et de scinder à nouveau Teams, mais peut-être en vain. D'après Le Financial Times, la Commission aurait terminé son enquête et serait sur le point de prononcer des accusations antitrust contre la société.
Pas assez d'utilisateurs d'iMessages
Depuis le début du mois de septembre, la Commission menait des investigations du côté d'Apple (iMessage), mais également de Microsoft (Bing, Edge et Microsoft Advertising) afin de déterminer si ces services doivent ou non se conformer au DMA. A l'époque, les deux firmes avait contesté leur statut de gatekeepers, qui les aurait placé comme des services de plate-forme de base soumises au nouveau règlement.
Après enquête, Bruxelles avait donné raison à Apple. Elle a admis qu'iMessage n'est pas suffisamment utilisé pour exiger une interopérabilité avec les services de messagerie tiers. En effet, le nombre d’utilisateurs actifs d’iPhone en Europe est bien largement en deçà de celui de smartphones Android.
Des sanction imminentes pour Microsoft ?
Mais pour Teams, l'application de chat et de vidéoconférence pro de Microsoft, Bruxelles a décidé de la soumettre au DMA. Pour rappel, cette solution a été lancée par la société en 2016 afin de concurrencer la plateforme Slack, que Redmond avait un temps cherché à acheter.
Dans un second temps, Teams était montée en grade pour englober également Microsoft Classroom et Skype for Business. Et dans un troisième temps, Teams avait été regroupée au sein de Microsoft 365, soulevant des doutes sur l'existence d'un monopole et le respect du droit de la concurrence.
Microsoft a alors proposer de faire marcher et de scinder à nouveau Teams, mais peut-être en vain. D'après Le Financial Times, la Commission aurait terminé son enquête et serait sur le point de prononcer des accusations antitrust contre la société.