17,5 millions d'euros pour une IA de traduction de mangas !
Par Laurence - Publié le
Il est difficile ces derniers jours de passer à côté de l'IA, qui est présente dans tous les domaines de la vie. Ainsi, la start-up japonaise Orange Inc. entend accélérer la traduction de manga en ayant officiellement recours à l'Intelligence Artificielle.
Le double but poursuivi est d'augmenter les offres disponibles mais aussi de limiter les scantrads pirates (peu respectueux des droits d'auteurs). Actuellement, la traduction des mangas est assez fastidieuse au vu de la complexité de la langue, du nombre limité de traducteurs professionnels et de la quantité d'œuvres disponibles.
Aussi la société tokyoïte fondée en 2021 entend bien profiter des possibilités offertes par l'IA mais en toute transparence. Pour ce faire, elle vient d'obtenir une levée de fonds de 2,9 millions de yens (environ 17,5 millions d'euros) pour développer cet outil d'aide à la traduction basé sur des modèles de
L'objectif à court terme est désormais d'ouvrir une boutique en ligne de mangas aux États-Unis, et ce, dès cet été. On espère que cette dernière sera ouverte à d'autres pays, et ce, à des prix raisonnables pour le portefeuille de plus en plus restreint des utilisateurs !
Augmenter l'offre disponible, limiter les piratages
Le double but poursuivi est d'augmenter les offres disponibles mais aussi de limiter les scantrads pirates (peu respectueux des droits d'auteurs). Actuellement, la traduction des mangas est assez fastidieuse au vu de la complexité de la langue, du nombre limité de traducteurs professionnels et de la quantité d'œuvres disponibles.
A titre de comparaison, il n'y a que 14 000 volumes de traduits / publiés par an en langue anglaise. Ce qui représente à peine 2% des publications nippones ! L'intégration de cet outil permettait de traduire en anglais 500 volumes par mois, soit cinq fois sa capacité maximale actuelle.
Aussi la société tokyoïte fondée en 2021 entend bien profiter des possibilités offertes par l'IA mais en toute transparence. Pour ce faire, elle vient d'obtenir une levée de fonds de 2,9 millions de yens (environ 17,5 millions d'euros) pour développer cet outil d'aide à la traduction basé sur des modèles de
deep learning. Shogakukan, l'un des grands éditeurs de mangas, ne s'y est pas trompé et fait d'ailleurs partie des investisseurs !
L'objectif à court terme est désormais d'ouvrir une boutique en ligne de mangas aux États-Unis, et ce, dès cet été. On espère que cette dernière sera ouverte à d'autres pays, et ce, à des prix raisonnables pour le portefeuille de plus en plus restreint des utilisateurs !