Nvidia triple ses ventes grâce à l’IA (et ChatGPT)
Par Laurence - Publié le
265% de hausse en un an
Le groupe a en effet dévoilé 22,103 milliards de dollars de revenus (contre 20,4 milliards de dollars attendus, et même 17,9 milliards en novembre dernier). Pour rappel, ils étaient de 6,051 milliards l’an passé à la même époque. Soit une augmentation de 265% sur douze mois ! Dans le même temps, les bénéfices suivent la même courbe ascendante acec 12,285 milliards de dollars en un trimestre (contre 1,414 milliards de dollars il y a un an), soit une hausse de 769%.
Les revenus en provenance des centres de données représentaient 75% des revenus globaux du groupe au troisième trimestre. Pour ce segment, Nvidia a ainsi enregistré un bond de son chiffre d'affaires de 409% sur un an, qui passe à un niveau record de 18,4 milliards de dollars.
Les ventes de [cartes graphiques pour] les jeux vidéos ont également enregistré de bons résultats, s'élevant à 2,9 milliards de dollars, dépassant légèrement les attentes.
Le poids de l’IA
D’après Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank, le groupe -détenteur d’un vrai monopole avec ses puces- pèse désormais très lourd sur le segment -dans un sens positif mais aussi négatif- puisque
la moindre surprise ou déception sur Nvidia pourrait déclencher un tremblement de terre d'une magnitude de 200 milliards de dollars et un tsunami de dizaines, voire de centaines de milliards de dollars sur le marché.
Mais l’explication est logique : Nvidia domine désormais le marché des puces graphiques indispensables pour générer des tâches et des applications avancées en matière d'intelligence artificielle. Microsoft et Google ont acquis des dizaines de milliers de processeurs graphiques Nvidia A100 dans leurs datacenters, et ce, afin de développer et entraîner leurs robots conversationnels, ChatGPT (et maintenant Sora) et Gemini (ex-Bard).
Tout ceci a bien évidemment confirmé par Jensen Huang, fondateur et CEO de NVIDIA :
L’informatique accélérée et l’IA générative ont atteint un point critique. La demande augmente partout dans le monde, au sein des entreprises, des divers secteurs et des pays. En attendant elle reprend sa folle ascension boursière, s’offrant le luxe de dépasser même brièvement, la semaine dernière, Alphabet, la maison mère de Google, et Amazon.