Amazon renonce au rachat d'iRobot (qui licencie 31% de ses employés)
Par Laurence - Publié le
Cet été, Amazon avait décidé de s'offrir iRobot, et ce, pour la coquette somme de 1,7 milliard de dollars. Seulement l'opération ne s'est pas déroulée comme prévu et les deux parties viennent d'annoncer renoncer à cette acquisition avec de fâcheuses conséquences pour les salariés.
En effet, peu après l'annonce, la Commission européenne avait déclaré qu'elle allait ouvrir une enquête. Elle entendait vérifier si l'accord pouvait réduire la concurrence dans le segment des robots aspirateurs et renforcer la position dominante de l'entreprise américaine en tant que fournisseur de marché en ligne.
Si au début, le dossier semblait bien parti pour le géant américain, il semble que cela n'était plus vraiment le cas ! En novembre dernier, la Commission avait soulevé des préoccupations officielles quant à l'impact potentiel sur la concurrence. De même, le projet faisait aussi l'objet d'un examen minutieux de la FTC aux États-Unis.
D'après Bloomberg, bien que les deux entreprises n'aient pas spécifiquement mentionné la pression de l'UE, un veto était finalement pressenti. De même, les conditions économiques ayant changé drastiques ces derniers mois, Amazon et iRobot semblaient avoir décidé de renoncer à leurs plans de rapprochement.
Malheureusement, une mauvaise nouvelle en entrainant une autre. iRobot vient d'annoncer une vague de licenciements massifs d'environ 350 employés, soit 31 % des effectifs. Colin Angle -fondateur, président du conseil d'administration et CEO d'iRobot- vient également de présenter sa démission de l'ensemble de ses mandats.
La rupture l'accord signifie qu'Amazon va devoir verser des frais de résiliation d'un montant de 94 millions de dollars. Ces derniers devraient être utilisés en partie pour rembourser un prêt de 200 millions de dollars contracté l'année dernière. Par ailleurs, iRobot a publié ses résultats préliminaires du quatrième trimestre pour 2023, s'attendant à une perte d'exploitation entre 265 et 285 millions de dollars...
Les deux firmes regrettent cet échec. Pour Amazon, David Zapolsky estime que
Un veto probable de l'UE
En effet, peu après l'annonce, la Commission européenne avait déclaré qu'elle allait ouvrir une enquête. Elle entendait vérifier si l'accord pouvait réduire la concurrence dans le segment des robots aspirateurs et renforcer la position dominante de l'entreprise américaine en tant que fournisseur de marché en ligne.
Si au début, le dossier semblait bien parti pour le géant américain, il semble que cela n'était plus vraiment le cas ! En novembre dernier, la Commission avait soulevé des préoccupations officielles quant à l'impact potentiel sur la concurrence. De même, le projet faisait aussi l'objet d'un examen minutieux de la FTC aux États-Unis.
D'après Bloomberg, bien que les deux entreprises n'aient pas spécifiquement mentionné la pression de l'UE, un veto était finalement pressenti. De même, les conditions économiques ayant changé drastiques ces derniers mois, Amazon et iRobot semblaient avoir décidé de renoncer à leurs plans de rapprochement.
Des licenciements massifs à venir
Malheureusement, une mauvaise nouvelle en entrainant une autre. iRobot vient d'annoncer une vague de licenciements massifs d'environ 350 employés, soit 31 % des effectifs. Colin Angle -fondateur, président du conseil d'administration et CEO d'iRobot- vient également de présenter sa démission de l'ensemble de ses mandats.
La rupture l'accord signifie qu'Amazon va devoir verser des frais de résiliation d'un montant de 94 millions de dollars. Ces derniers devraient être utilisés en partie pour rembourser un prêt de 200 millions de dollars contracté l'année dernière. Par ailleurs, iRobot a publié ses résultats préliminaires du quatrième trimestre pour 2023, s'attendant à une perte d'exploitation entre 265 et 285 millions de dollars...
Les deux firmes regrettent cet échec. Pour Amazon, David Zapolsky estime que
ce résultat refusera aux consommateurs une innovation plus rapide et des prix plus compétitifs, ce qui, nous sommes convaincus, leur aurait rendu la vie plus facile et plus agréable. Des fusions et acquisitions comme celle-ci aident des entreprises comme iRobot à mieux rivaliser sur le marché mondial, en particulier contre les entreprises, et les pays, qui ne sont pas soumis aux mêmes exigences réglementaires dans les segments technologiques en évolution rapide comme la robotique.