Apple signe un accord avec ARM (jusqu'en 2040)
Par Laurence - Publié le
Un nouvel accord entre Apple et ARM
En effet, Apple n'est pas prête de lâcher son partenaire de longue date qui a développé l'architecture ARM alimentant les puces Apple Silicon. D'après Reuters, les deux firmes viennent de signer un nouvel accord pour la technologie des puces qui
s'étend au-delà de 2040. L'information vient d'être confirmée par des documents publics déposés hier.
Notons que cet acte n'a pas été évoqué dans les documents de dépôt d'introduction en bourse soumis et rendus publics le 21 août, ce qui suggère que ce nouvel accord a été signé entre cette date et le 5 septembre. Pour le moment, ce dernier reste confidentiel, mais il est probable que Cupertino souhaite conserver -pendant un certain temps- l'accès à l'architecture ARM qui se trouve dans de nombreux produits, de l'Apple Watch à l'iPhone et à l'iPad en passant par le Mac.
APPLE PRÊTE À INVESTIR DANS LES PUCES
D'après Nikkei Asia, Cuppertino va investir dans la société britannique, et ce, dès que Softbank lancera la procédure d'introduction en bourse. Cette IPO pourrait être la plus importante du secteur de la tech depuis plus de dix ans (après Alibaba Group Holding Ltd. en 2014 et Meta Platforms Inc. en 2012). En effet, l’unité de semi-conducteurs de SoftBank Group Corp. vise une offre publique initiale d’une valorisation comprise entre 60 et 70 milliards de dollars.
Pour Apple l'opération est d'autant plus intéressante qu'elle lui permettrait d'assurer un avenir stable pour l'architecture de ses puces Apple Silicon. En plus d'Apple, Nvidia et Intel, on trouve également Samsung dans les rangs des investisseurs potentiels dans cette opération. Au total, les clients d'ARM ont accepté d'investir 735 millions de dollars dans l'offre publique initiale de la société.
Un premier tour doit se faire cette semaine, suivi d’une introduction en Bourse la semaine suivante. Un tel objectif de valorisation est en nette augmentation par rapport aux estimations de début 2023 et serait à mettre en rapport avec un changement d'humeur du marché en faveur des technologies liées à l'IA générative et aux puces.