Pas de coupure des réseaux sociaux, mais plutôt une suspension des fonctions
Par Laurence - Mis à jour le
Dans la suite des déclarations d’Emmanuel Macron, Olivier Véran a enfilé son costume de porte-parole du gouvernement et s’est exprimé sur les émeutes des derniers jours, et notamment, sur la question d’une « possible coupure des réseaux sociaux en cas de crise majeure » évoquée hier.
Hier, Emmanuel Macron a tenu une réunion d'urgence avec plus de 220 maires, dont les communes ont été touchées par les événements de ces derniers jours. Il avait alors évoqué une possible coupure en cas de
Pour désamorcer toute nouvelle polémique et autres accusations de censure qui ont très vite monté, Olivier Véran est donc venu nuancer ces propos (certains diraient jouer sur les mots ?). Il s'agit donc aujourd'hui de
C'est très nettement dans une volonté de temporiser la situation et de calmer les tensions qu'il a ajouté :
Toutefois, Olivier Véran ne s'est pas étendu sur les modalités pratiques de cette éventualité, ni même sur les conditions pour justifier le recours à une telle restriction.
Enfin, il rappelle en tout état de cause, qu'il existe déjà en droit français des mécanismes juridiques qui peuvent servir à poursuivre et condamner des comportements incitatifs :
Pour rappel
Hier, Emmanuel Macron a tenu une réunion d'urgence avec plus de 220 maires, dont les communes ont été touchées par les événements de ces derniers jours. Il avait alors évoqué une possible coupure en cas de
crise grave.
Nous avons besoin d'avoir une réflexion sur l'usage des réseaux sociaux chez les plus jeunes. [...] Sur les interdictions que l’on doit mettre. [...] Et quand les choses s'emballent, il faut peut-être se mettre en situation de les réguler ou de les couper. Il ne faut surtout pas le faire à chaud, et je me félicite qu'on n'ait pas eu à le faire
Une volonté de temporiser la situation
Pour désamorcer toute nouvelle polémique et autres accusations de censure qui ont très vite monté, Olivier Véran est donc venu nuancer ces propos (certains diraient jouer sur les mots ?). Il s'agit donc aujourd'hui de
suspension de fonctionnalités, comme la géolocalisation, qui permet aux utilisateurs de se retrouver à tel endroit, de montrer telles scènes.
C'est très nettement dans une volonté de temporiser la situation et de calmer les tensions qu'il a ajouté :
Ce sont des appels à organisation de la haine dans l'espace public. Et dans ce cas de figure, on peut suspendre temporairement.A ce niveau, il s'agit sans doute d'une référence à la géolocalisation -qui peut être très poussée dans certaines applications utilisées par les plus jeunes d'entre nous.
Quelles modalités ?
Toutefois, Olivier Véran ne s'est pas étendu sur les modalités pratiques de cette éventualité, ni même sur les conditions pour justifier le recours à une telle restriction.
Enfin, il rappelle en tout état de cause, qu'il existe déjà en droit français des mécanismes juridiques qui peuvent servir à poursuivre et condamner des comportements incitatifs :
en cas de délit, l'anonymat n'existe pas, et les conséquences peuvent mener à des sanctions. Il n'exclue d'ailleurs pas la responsabilité des réseaux lançant
un appel ferme aux plateformes pour lever l'anonymat lorsqu'il y avait des délits.