Pour les JO de Paris 2024, des vidéosurveillances avec reconnaissance faciale via l'IA ?
Par Laurence - Mis à jour le
En 2024, Paris accueillera les prochains Jeux Olympiques d'été. Pour encadrer cette manifestation hors norme, il est envisagé plusieurs systèmes de caméras de surveillance utilisant l'intelligence artificielle, mais ces derniers n'ont pas vraiment reçu l'aval de la Cnil.
C'est un message on ne peut plus clair qu'a tenu ce matin Marie-Laure Denis, l'actuelle présidente,
En effet, le projet de loi relatif aux Jeux Olympiques 2024 axé sur la sécurité est en cours d'examen devant le Sénat depuis aujourd'hui. Ce texte prévoit notamment de mettre en place un système de vidéosurveillance automatisée utilisant l'intelligence artificielle, ce à quoi s'oppose la Cnil. La commission a en effet appelé les parlementaires à ne pas intégrer de reconnaissance faciale, justement trop peu respectueuse des libertés individuelles, dont elle est le garant.
Concrètement, les systèmes utilisés pour la surveillance pourront utiliser l'intelligence artificielle couplée à un algorithme capable de détecter un mouvement de foule, un colis abandonné ou encore une personne au comportement anormal. Elle serait ainsi en mesure de vérifier et signaler en temps réel certains comportements ou objets suspects. Un domaine où la France excelle.
Pour la Cnil, le système n’a pas vocation à être pérenne et ne peut pas être accepté à grande échelle.
Mais au-delà de la reconnaissance, même la simple intégration d'algorithmes pour l'analyse des images interroge :
Un système lui-même sous surveillance
C'est un message on ne peut plus clair qu'a tenu ce matin Marie-Laure Denis, l'actuelle présidente,
ce ne sera pas 'open bar'! Cette dernière a en effet émis de grandes réserves sur l’utilisation de ces
caméras augmentéesintégrant de la reconnaissance faciale.
En effet, le projet de loi relatif aux Jeux Olympiques 2024 axé sur la sécurité est en cours d'examen devant le Sénat depuis aujourd'hui. Ce texte prévoit notamment de mettre en place un système de vidéosurveillance automatisée utilisant l'intelligence artificielle, ce à quoi s'oppose la Cnil. La commission a en effet appelé les parlementaires à ne pas intégrer de reconnaissance faciale, justement trop peu respectueuse des libertés individuelles, dont elle est le garant.
Un amendement introduisant la reconnaissance faciale a été écarté en commission des lois, mais il peut revenir,précise la Présidente.
En pratique, comment ça marche ?
Concrètement, les systèmes utilisés pour la surveillance pourront utiliser l'intelligence artificielle couplée à un algorithme capable de détecter un mouvement de foule, un colis abandonné ou encore une personne au comportement anormal. Elle serait ainsi en mesure de vérifier et signaler en temps réel certains comportements ou objets suspects. Un domaine où la France excelle.
Pour la Cnil, le système n’a pas vocation à être pérenne et ne peut pas être accepté à grande échelle.
Ce sera limité exactement aux enceintes sportives, aux abords des transports qui desservent par exemple ces enceintes sportives, pour une durée déterminée après autorisation au cas par cas du préfet du département ou du préfet de police de Paris.
Mais au-delà de la reconnaissance, même la simple intégration d'algorithmes pour l'analyse des images interroge :
on va voir si les données qui sont utilisées par ces algorithmes sont fiables, sont pertinentes et surtout veiller à ce qu'il n'y ait pas de biais et d'erreurs. Une première mise en situation aura lieu lors de la Coupe du monde de Rugby en septembre prochain avant les Jeux en 2024.