Internet en France : Netflix, Google, Akamai, Facebook et Amazon pèsent plus de la moitié du traffic
Par Laurence - Mis à jour le
Comme tous les ans, l’Arcep vient de publier son rapport sur l’état d’internet en France. Cette édition propose de revenir sur des différentes composantes des réseaux internet fixes et mobiles en 2021 : la qualité de service d’Internet, l’interconnexion de données, la transition vers IPv6, la neutralité du net, le rôle des plateformes et l’impact environnemental du numérique. Rappelons que le but affiché de ce rapport est de
Après une longue introduction rappelant les faits marquants de 2021 (régulation des plateformes, transition vers IPv6, les arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne en interprétation du règlement internet ouvert), le rapport met en avant les principales actions visant notamment à améliorer la mesure de la qualité d’internet. Ainsi, à l’été 2022, les opérateurs auront déployé l’API
Vient ensuite le plus intéressant le suivi de la qualité de l’internet mobile ! Ainsi, cette dernière est en nette amélioration pour tous les opérateurs, et ce dans toutes les zones : rurales, intermédiaires et denses :
Du côté de l’interconnexion des données, le trafic entrant vers les principaux FAI en France à l’interconnexion a augmenté de plus de 25 % en un an pour atteindre 35,6 Tbit/s à fin 2021. De même, 51 % du trafic vers les clients des principaux FAI en France provient de 5 fournisseurs : Netflix, Google, Akamai, Facebook et Amazon. Enfin, du côté de l’IPv6, le taux d’utilisation progresse pour atteindre environ 50 % en novembre 2021.
Enfin, parmi d’innombrables chiffres, l’Arcep veille toujours à garantir la neutralité d’Internet afin de garantir, à l’échelle européenne, un accès à un internet ouvert à 450 millions de citoyens. Pour cela, l’organisme avait mis en place la plate-forme
s’assurer à travers la régulation qu’Internet continue à se développer comme un « bien commun », où l’utilisateur est l’arbitre en dernier ressort.
Après une longue introduction rappelant les faits marquants de 2021 (régulation des plateformes, transition vers IPv6, les arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne en interprétation du règlement internet ouvert), le rapport met en avant les principales actions visant notamment à améliorer la mesure de la qualité d’internet. Ainsi, à l’été 2022, les opérateurs auront déployé l’API
carte d’identité de l’accèssur la plupart des box. En complément, 19 outils ont reçu un agrément de conformité pour la version 2020 du Code de conduite de la qualité de service d’internet.
Vient ensuite le plus intéressant le suivi de la qualité de l’internet mobile ! Ainsi, cette dernière est en nette amélioration pour tous les opérateurs, et ce dans toutes les zones : rurales, intermédiaires et denses :
Les débits descendants en 2G/3G/4G atteignent ainsi en moyenne 71 Mbit/s, contre 49 Mbit/s l’année dernière, une progression soutenue après une baisse de régime constatée en 2020, en partie du fait du contexte sanitaire.
Orange propose les meilleurs débits descendants, avec une moyenne de 142 Mbit/s sur l’ensemble de la France. Les utilisateurs 5G d’Orange en zone dense, où la plupart de leurs sites 5G sont déployés, disposent en moyenne de 227 Mbit/s. Il est suivi de SFR, avec 84 Mbit/s en moyenne sur toute la France et 145 Mbit/s sur les seules zones denses, puis Bouygues Telecom (71 Mbit/s en moyenne, 130 Mbit/s en zone dense). Free est dernier avec 31 Mbit/s en moyenne, avec peu de différences entre les zones denses et les zones intermédiaires ou rurales.
Du côté de l’interconnexion des données, le trafic entrant vers les principaux FAI en France à l’interconnexion a augmenté de plus de 25 % en un an pour atteindre 35,6 Tbit/s à fin 2021. De même, 51 % du trafic vers les clients des principaux FAI en France provient de 5 fournisseurs : Netflix, Google, Akamai, Facebook et Amazon. Enfin, du côté de l’IPv6, le taux d’utilisation progresse pour atteindre environ 50 % en novembre 2021.
Enfin, parmi d’innombrables chiffres, l’Arcep veille toujours à garantir la neutralité d’Internet afin de garantir, à l’échelle européenne, un accès à un internet ouvert à 450 millions de citoyens. Pour cela, l’organisme avait mis en place la plate-forme
J’alerte l’Alepqui a reçu 295 signalements en 2021. La fin du rapport propose une vue globale des actions menées pour agir face au défi environnemental du numérique. En partenariat avec l’ADEME, il a été mis en évidence que les terminaux représentent la première source d’impact environnemental, suivis des centres de données, puis des réseaux. Grace à ces études, des indicateurs environnementaux seront bientôt publiés sur l’ensemble de l’écosystème numérique.