Quand la drogue se cache derrière les emojis, les réseaux sociaux et certaines apps de messagerie...
Par Laurence - Mis à jour le
Si la vue d’une pêche ou d’une aubergine pouvait tourner à la blague, la police doit désormais faire face à un détournement d’un autre type des emojis. En effet, il semblerait que les trafiquants de stupéfiants sévissent sur les réseaux sociaux Facebook, Instagram, Snapchat, TikTok, Twitter ou YouTube. Les emojis sont utilisés comme code pour différentes substances, les offres conclues dans les messages privés (de préférence chiffrées comme WhatsApp, Signal et Telegram) et le paiement via des applications comme Venmo et Cash App.
D'après le NY Times, les réseaux sociaux seraient maintenant le principal moyen pour les adolescents et les jeunes adultes d'acheter des substances illégales. La police aurait d'ailleurs constaté une montée de décès en lien avec du fentanyl et d’autres drogues plus ou mois coupées.
Selon les tristes chiffres préliminaires publiés ce mois-ci par les Centers for Disease Control and Prevention, les États-Unis ont enregistré près de 108 000 décès par drogue l'année dernière. Les forces de l'ordre dénoncent tous un processus similaire : des pilules contrefaites contenant du fentanyl que les adolescents et les jeunes adultes ont achetées sur les médias sociaux.
D'après le NY Times, les réseaux sociaux seraient maintenant le principal moyen pour les adolescents et les jeunes adultes d'acheter des substances illégales. La police aurait d'ailleurs constaté une montée de décès en lien avec du fentanyl et d’autres drogues plus ou mois coupées.
Apparement, de par sa nature, le fentanyl peut être facilement combiné avec d'autres médicaments, y compris des opioïdes comme l'héroïne, et des stimulants comme la méthamphétamine et la cocaïne, et peut être utilisé dans des pilules contrefaites pour des anti-anxiolytiques comme Xanax.
Selon les tristes chiffres préliminaires publiés ce mois-ci par les Centers for Disease Control and Prevention, les États-Unis ont enregistré près de 108 000 décès par drogue l'année dernière. Les forces de l'ordre dénoncent tous un processus similaire : des pilules contrefaites contenant du fentanyl que les adolescents et les jeunes adultes ont achetées sur les médias sociaux.