Apple et Google toujours opposées à la réforme européenne des marchés numériques
Par Laurence - Publié le
C'est avec un brin de retard que Google se réveille concernant l'épineux projet de loi sur les marchés numériques au sein de l'Union Européenne. Maintenant que ce dernier est bien avancé, Google rejoindrait donc Apple et Amazon pour faire pression et limiter son impact sur les GAFAM.
En novembre 2020, plusieurs entreprises de la Big Tech avaient été invitées à participer à des discussions sur le projet de réglementation des marchés numériques. A cette époque, beaucoup ne l'ont pas considéré comme sérieux, d'autant qu'il a été retardé par les conditions sanitaires.
Mais c'était sans compter la célèbre Margrethe Vestager -tombeuse de Cupertino à qui l'ont doit cette sanction record de 13 milliard d'euros. La Dame de Fer de la concurrence européenne a ainsi poussé et exhorté les législateurs à voter le texte en l'état,
En pratique, cette directive pourrait changer de manière significative l'activité d'Apple en Europe, notamment au niveau de la recherche ou de certaines traitement privilégiés accordés à ses propres produits (par exemple, ses applications maisons). Elle modifierait également le droit de la responsabilité des contenus illégaux ou préjudiciables détenus sur leurs services. Enfin, elle prévoirait une échelle de sanction financière en cas de non conformité.
Un dernier obstacle demeure toutefois au niveau de la taille des entreprises auxquelles elle devrait s'appliquer, mais de toutes les manières, Cupertino devrait être visée !
En novembre 2020, plusieurs entreprises de la Big Tech avaient été invitées à participer à des discussions sur le projet de réglementation des marchés numériques. A cette époque, beaucoup ne l'ont pas considéré comme sérieux, d'autant qu'il a été retardé par les conditions sanitaires.
Mais c'était sans compter la célèbre Margrethe Vestager -tombeuse de Cupertino à qui l'ont doit cette sanction record de 13 milliard d'euros. La Dame de Fer de la concurrence européenne a ainsi poussé et exhorté les législateurs à voter le texte en l'état,
mieux vaut un 80 % maintenant, qu'un impossible 100 %. Pour elle, il serait nettement efficace d'arrêter de tergiverser pour passer le texte en l'état, quitte à le modifier ou le réévaluer une fois promulgué. Pas question pour elle de
laisser passer 20 ans de plus avant de pourvoir revoir la législation.
En pratique, cette directive pourrait changer de manière significative l'activité d'Apple en Europe, notamment au niveau de la recherche ou de certaines traitement privilégiés accordés à ses propres produits (par exemple, ses applications maisons). Elle modifierait également le droit de la responsabilité des contenus illégaux ou préjudiciables détenus sur leurs services. Enfin, elle prévoirait une échelle de sanction financière en cas de non conformité.
Un dernier obstacle demeure toutefois au niveau de la taille des entreprises auxquelles elle devrait s'appliquer, mais de toutes les manières, Cupertino devrait être visée !